En rémission d’un cancer, la jeune Kylie Simonds, 11 ans, a décidé d’inventer le “Chemo Backpack”, un sac à dos destiné à rendre la vie plus facile aux enfants qui reçoivent un traitement de chimiothérapie.
Ce sac muni de dessin coloré s’adresse particulièrement aux enfants qui suivent des séances de chimiothérapie et ceux sous perfusion. Au cours de ses séjours à l’hôpital, elle a déclaré qu’il était difficile pour elle de se déplacer avec son porte sérum, elle était particulièrement faible pour le pousser, notamment après les séances de chimiothérapie. Elle avait constamment besoin de l’aide d’une personne. Lors de la conception de ce sac à dos, elle s’est également inspirée de l’expérience ses amies, Marik et Brook, deux jeunes enfants malades qu’elle a rencontrés durant son traitement à l’hôpital. Marik portait une prothèse de jambe, il avait toujours besoin d’aide pour pousser son porte sérum. Quant à Brooke, elle devait apporter son porte-sérum chez elle, ce qui n’était pas toujours évident. Grâce à la conception de ce sac à dos, les enfants malades pourront avoir plus d’indépendance, les pôles sur le cartable sont très légers et sont très pratiques. Nul besoin pour les enfants d’utiliser un porte-sérum qu’ils devront pousser malgré leur fatigue.
Plus de mobilité et plus de liberté
Ce sac à dos ingénieux a déjà remporté 4 awards à la Convention Invention Connecticut. Son invention a été envoyée à l’US Patent and Trademark Office. Par ailleurs, les professionnels de la santé n’ont pas manqué à féliciter sa création révolutionnaire. Le Dr Birte Wistinghausen, directeur clinique de la Division de l’hématologie/ oncologie pédiatrique à l’Hôpital Mount Sinaï, a déclaré que “La stigmatisation serait moindre avec ce sac à dos pour les patients d’oncologie pédiatrique, sans parler du fait que ce sac leur offrirait plus de mobilité et de liberté“.
En rémission depuis deux ans, Kylie croit fort en son projet et est recherche de fonds pour créer un prototype plus fonctionnel de son sac par le biais d’une page Crowdrise que ses parents l’ont aidée à mettre en place.