Ca y est, j’ai enfin terminé mon « marathon Agatha Christie ». Que tirer de cette aventure? Du bon et du moins bon mais au final, je ne suis définitivement pas une fan de l’auteure britannique.
Fruit du hasard, je finis ce défi (lancé à moi-même) avec un livre un peu différent des précédents…
Comme à son habitude, Agatha Christie met en scène une galerie de personnages tous plus typiques les uns que les autres (que nous soupçonnerons tous à un moment ou à un autre) et réussit à dépeindre avec beaucoup de cynisme et d’humour noir les habitudes d’une bourgade anglaise mais cette fois-ci, derrière l’enquête « ordinaire », se dessine une jolie romance (malheureusement un peu mièvre) mettant en scène des héros plus jeunes qu’à l’accoutumée. Le contraste et l’humour sont d’autant plus agréables qu’elle met en scène un frère et une soeur londoniens lesquels s’avèrent très vite déroutés par les pratiques locales et dont les efforts d’adaptation sont parfois cocasses. L’enquête passe très vite au second plan, le premier plan étant occupé par la description des us du village. Tout en ne négligeant pas le côté criminel de l’affaire, Agatha Christie semble avoir voulu privilégier une sorte d’étude sociologique ou de peinture de mœurs.
L’intrigue démarre très vite mais s’essouffle un peu en cours de route pour finir sur un rebondissement inattendu. « La plume empoisonnée« est l’un des romans d’Agatha Christie qui brille par son ambiance plus que par son intrigue. Nous avons même droit à la toute fin du roman, à l’arrivée de Miss Marple dont la présence serait tout à fait dispensable…
A découvrir.
Lymstock a tout du petit village anglais paisible où il fait bon vivre. Jusqu’au jour où une série de lettres anonymes vient empoisonner l’existence des villageois. Quand l’un d’entre eux se suicide et qu’un autre est retrouvé assassiné, toute la communauté est plongée dans l’angoisse et la suspicion. Heureusement, Miss Marple veille…