L’exemple de la noix de cajou : Les noix et les arachides font partie d’une alimentation saine, écrivent les auteurs, mais font partie des aliments les plus fréquemment allergènes. En cause,
3 protéines, Ana o 1, 2, et 3, identifiées comme les principaux allergènes dans la noix de cajou. Les chercheurs montrent que non seulement la dégradation enzymatique de ces allergènes mais aussi le traitement chimique d’extraits de noix de cajou avec certains composés comme le sulfite de sodium, perturbe la structure de ces allergènes, réduit la liaison aux IgE des patients allergiques et donc la réponse immunitaire.
Traiter l’aliment plutôt que le patient : Alors que le seul mode de prévention de réactions allergiques alimentaires graves est l’évitement strict de ces aliments, cette approche qualifiée « d’agricole plus que médicale », offrirait un compromis intéressant, note Chris Mattison, biologiste au Southern Regional Research Center (Nouvelle Orléans). Jusqu’ici, cette approche avait impliqué des composés chimiques agressifs. Ici, les chercheurs ont travaillé avec des substances autorisées par la US Food and Drug Administration (FDA) pour utilisation dans les aliments et les produits pharmaceutiques. Le sulfite de sodium, un composé reconnu comme sûr (generally regarded as safe : GRAS) parvient à perturber la structure d’allergènes de la noix de cajou.
Mais les implications de ces premiers travaux sont plus larges, elles concernent d’autres types de noix et les arachides mais peut-être aussi d’autres aliments.
Source: American Chemical Society Making cashews safer for those with allergies (Visuel © Todor Rusinov – Fotolia.com)