J'ai découvert Horacio Quiroga avec ses Contes d'amour, de folie et de mort. Je replonge dans son univers sombre et pesant avec ce titre, toujours aux éditions Métailié. Autant l'avouer immédiatement, j'ai préféré ma première rencontre à celle-ci. Les nouvelles de ce recueil ne m'ont pas toutes semblé extraordinaires !
Voici les titres rassemblés dans cet ouvrage :
Anaconda : Des hommes s'installent, le Congrès des Venimeuses se réunit pour éloigner ce danger.
Le Simoun : Une station météorologique perdue avec une ambiance façon Désert des Tartares.
Le marbre inutile : Un sculpteur tente de se convertir au commerce.
Gloire tropicale : Malter part à Fernando Poo, où la terre est fertile et généreuse.
Le yaciyatéré : Superstitions autour d'un oiseau d'Argentine.
Les fabricants de charbon : deux hommes et une fillette tentent de faire fortune.
Le Monte Negro : Braccamonte fait fortune.
Dans la nuit : Sur le Parana en crue, une femme héroïque lutte contre le fleuve.
Les raies : Est-ce une folie ou une fièvre qui s'empare d'Aquino et de Figueroa ?
La langue : Un dentiste devient fou pour une rumeur...
Le vampire : Un homme est vu de nuit au cimetière, est-ce un vampire ou un fou ?
La tâche hyptalmique : Étrange histoire d'idées confuses et de migraines.
La crème au chocolat : Qui régale tout les gens du coin !
Les hannetons : Quand les péons délaissent l'agriculture pour la chasse aux insectes.
Le Divin : Un cerf-volant devenu dieu.
Le chant du cygne : Il ne fait pas que chanter, il parle aussi !
Diète d'amour : Ne tombez pas amoureux d'une fille de diététicien, vous y perdrez la santé.
La poulie folle : Quand un fonctionnaire se rebelle et ne répond plus aux notes de ses supérieurs...
Miss Dorothy Philips, ma femme : fantasmes autour des stars de cinéma.
Le point commun de toutes ces nouvelles c'est certainement une ambiance lourde et moite. Celle des tropiques en proie à la chaleur, aux pluies diluviennes et aux fièvres violentes. Hommes et animaux y semblent fragiles ou héroïques, ballottés par une nature toute puissante.
Dans ces nouvelles, la folie et le fantastique ne sont jamais loin et l'homme semble bien petit devant eux...
J'ai retrouvé avec plaisir le style froid et distant de Quiroga mais je conseille plutôt de le découvrir avec les Contes d'amour, de folie et de mort !