Je ne sais pas quel âge vous aviez dans les années 70, d’ailleurs il n’y a pas d’âge pour connaître Niki Lauda et James Hunt. A l’époque, Niki et James étaient deux pilotes de Formule 1, deux champions que tout opposait, la morale, l’hygiène de vie, le tempérament, la méthode, on aimait haïr Niki, on adorait adorer James le séducteur, le fou du volant toujours à la limite.
Une rivalité populaire comme celle des Beatles et des Stones. Mc Enroe et Lendl. Lui et Playboy.
Moi j’étais pro-Lauda parce que mon père a toujours aimé les allemands et que Niki Lauda est autrichien. Problème de connaissance géographique sans doute…
En 1976 sur le circuit du Nurburgring, Niki a eu un terrible accident du 3ème degré, des brûlures sur tout le corps et le visage, sa vie sauvée par des héros d’un jour, pilotes ou commissaires de course. Revenu d’entre les morts, Niki s’aligne sur le Grand Prix d’Italie et termine à la quatrième place, 42 jours après son accident, 42 jours après que le prêtre à son chevet lui ait donné les derniers sacrements. On ne se chauffe pas tous du même bois…
Cette année-là James Hunt est sacré champion du monde, un dernier excès de vitesse avant une longue descente aux enfers et une crise cardiaque à 45 ans. Paix à son âme. Aux dernières nouvelles Niki est toujours vivant.
Ron Howard, celui de Happy Days, a tiré de la rivalité entre James et Niki un excellent film d’action d’1h50 que ma dulcinée et moi on a maté avachi dans un fauteuil club dimanche après-midi. Du grand et bon spectacle comme on veut en voir plus souvent les dimanches après-midi quand il pleut, qu’il fait froid dehors et que le mois de janvier ne veut pas finir… même si on est en août à Paris. c’est pareil. Il pleut. Il vente. Il fait froid.
Et je déprime.
Alors vroum vroum !!!!!
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