Madame Christine Tasin présidente d'une association qui n'a pas vraiment l'heur de recueillir mon assentiment vient d'etre condamnée pour "islamophobie". Ça me laisse grandement dubitatif sur la valeur du jugement rendu à son encontre. Dans un pays civilisé, démocratique comme le nôtre, il me paraît inconcevable, inadmissible, de passer en justice pour la critique d'une religion. Cette dame n'a pas porté de jugements sur les citoyens français de confession musulmane mais sur leur religion. À mon avis, tout citoyen français peut porter publiquement ou en privé tous les jugements qu'il veut sur toutes les religions qu'il veut.
Je revendique comme elle le droit de critiquer durement une religion qui ne démontre pas, loin s'en faut, un esprit de lumière et de tolérance quoi qu'en disent ses adeptes. De même pour les autres religions, du "Livre" en particulier. La religion, son interprétation, faite par les hommes, son assise dans la temporalité, est source encore actuellement de la majorité des malheurs du monde, induit des monstruosités incroyables. La liste ne sera jamais exhaustive de toutes les exactions commises en son nom. La religion sous des dehors trompeurs est lugubre, elle est le loup déguisé en grand-mère, elle est lugubre, oui, comme tocsin lugubre, elle en a toujours à un moment ou à un autre le son et la couleur.
L'homme seul, libre, conscient, intelligent, tolérant, en relation avec ses frères humains, est beau, pur et clair comme un ciel sans nuages. Les systèmes religieux sont aliénants, empêchent l'homme de vivre par la seule force vivante de son esprit, lui proposent la béquille débilitante, illusoire sur laquelle il s'appuie et appuie bien souvent sa force-intolérance sur la tête d'autres hommes qui ne seraient pas adeptes du même "Livre" que lui.
Faudrait méditer la dessus, méditer sur l'esprit de tolérance, l'esprit républicain, l'esprit de laïcité, qui seuls devraient avoir droit de cité aujourd'hui, en l'an de grâce 2014, dans notre doulce république française. Quant à moi je suis et resterai religiophobe, alors, monsieur le Président... du tribunal, condamnez-moi aussi...