Pleurer fatigue face à la mer
on a l’air bête à cause du ressac
on ne s’entend ni jurer ni gémir
hurler revient dans la figure
une respiration brute à haute voix
cogne la rage et la disperse
infime sur l’énorme instant
où tu restes planté sans regard
seul vivant debout sur la plage
oublié là par l’infini