Les ayant vus en concert trois fois (dernière vision au Pont du Gard le 11 juillet dernier), on peut juger largement de l’éventail de leurs influences : pop, électro, disco, rock, soul et une touche de pop sixties. Sur scène, le cerveau et la voix de Mount, l’énergie de ses acolytes et le sex-appeal soft d’Anna Prior (mes potes s’en remettent juste !) font que rien de sonne comme sur l’album…
Le désespéré (rant ?) ‘Never Wanted’ résonne moins minimaliste et ‘Reservoir’ est un tube puissance 4 !
LOVE LETTERS est donc un album joyeux, tristement mélancolique avec des refrains sucrés et qui mérite une écoute attentive.
La saveur fait que l’on ne peut qu’adhérer en été, quand on est allongé(e), tranquille sous un arbre (à la plage, à la campagne, à la montagne, rayer les mentions inutiles !), à rêvasser à quelqu’un qui a compté ou compte ou comptera (rayer, bis) et nous fournira des bons souvenirs lors des longues soirées d’automne (oui, pendant l’hiver, on carburera sûrement au The Cure, Prince ou The Smashing Pumpkins ! Sauf si Radiohead revient comme évoqué tout récemment…).
Et en ces temps difficiles, un album tout rose, cela ne peut pas faire de mal !