genre: action, arts martiaux
année: 1994
durée: 1h30
l'histoire: Lyle semble promis à un beau mariage, à une brillante carrière dans les affaires. Du jour au lendemain, tout bascule dans la violence, dans un désir de vengeance plus fort que les liens du sang. Après que son frère soit mort d'une overdose, Lyle chasse les trafiquants écoulant sur le marché une substance du nom de "Nirvana". Au terme d'un long et difficile apprentissage des arts martiaux, il sera en mesure d'affronter le redoutable Salamaar entouré d'une horde de combattants prêts à tout. Apre sera la lutte, sanglants seront les combats.
la critique d'Alice In Oliver:
Le nom de Jalal Merhi ne doit pas vous évoquer grand chose et c'est normal puisque cet "action man" fait partie de ces acteurs de seconde... non de troisième... même pas de quatrième... mais finalement de 2369e zone, condamné à sombrer dans des nanars destinés à remplir les bacs des dvd en solde à deux euros (et c'est déjà cher payé). Les amateurs ont notamment pu découvrir l'acteur dans Tiger Claws ou dans TC 2000. En l'occurrence, L'Oeil du Dragon, réalisé par Ron Hulme en 1994, constitue la toute première apparition à l'écran de Jalal Merhi, qui plus est, dans le rôle principal !
Pour l'anecdote, L'Oeil du Dragon est sorti sous plusieurs noms, entre autres, Black Pearls et Fearless Tiger (qui est le titre alternatif le plus connu). Dans les années 1990, de nouveaux "action men" débarquent sur le grand écran. Par exemple, Jean-Claude Van Damme triomphe au cinéma dans des films modestes. C'est par exemple le cas de Kickboxer et de Bloodsport qui rencontrent un succès inattendu. Finalement, les producteurs cherchent toujours le digne successeur de Bruce Lee.
Reste à savoir si Jalal Merhi pourrait devenir le digne héritier du petit dragon... La réponse est évidemment négative !
Toutefois, à ses côtés, on trouve un autre "nanar man", un certain Bolo Yeung, un grand habitué des nanars d'action et d'arts martiaux, souvent relégué dans les rôles de méchant. Que les choses soient claires: Bolo Yeung est égal à lui-même !
En résumé, comprenez que l'acteur brille surtout par son inexpressivité faciale et nous rejoue son plus grand rôle au cinéma, à savoir le bad guy de seconde zone (mais néanmoins impressionnant) dans Opération Dragon. Quant à Jalal Merhi, que dire sur sa prestation, si ce n'est qu'elle se rapproche davantage du néant total ?
Pourtant, le bonhomme est plutôt compétent dans les arts martiaux. Par contre, son charisme et sa prestance laissent clairement à désirer. Quant au scénario de L'Oeil du Dragon, il s'inscrit dans la grande tradition des films de genre. En gros, ne vous attendez pas forcément à un scénario crédible et/ou cohérent. Attention, SPOILERS !
Lyle semble promis à un beau mariage, à une brillante carrière dans les affaires. Du jour au lendemain, tout bascule dans la violence, dans un désir de vengeance plus fort que les liens du sang. Après que son frère soit mort d'une overdose, Lyle chasse les trafiquants écoulant sur le marché une substance du nom de "Nirvana".
Au terme d'un long et difficile apprentissage des arts martiaux, il sera en mesure d'affronter le redoutable Salamaar entouré d'une horde de combattants prêts à tout. Apre sera la lutte, sanglants seront les combats. Contre toute attente, L'Oeil du Dragon n'est pas forcément la bouse annoncée. Attention, il s'agit tout de même d'un sérieux nanar.
Mais le film a au moins le mérite de balancer la marchandise. Les combats sont suffisamment nombreux pour que l'on ne s'ennuie jamais. En résumé, le scénario se concentre sur l'initiation martiale de Lyle, un policier qui enquête parallèlement sur un traffic de drogue.
L'initiation de ce héros qui roule en Porshe 911 (juste histoire de frimer) ne présente aucun intérêt. Quant aux bastons, elles sont de qualité inégale. Sincèrement, les premières séquences ressemblent à des combats amateurs. Par la suite, on note tout de même une légère amélioration même si le réalisateur, Ron Hulme, a tendance à filmer les combats de loin.
Par conséquent, certaines bastons (et même la plupart en vérité) sont franchement minables et souffrent d'une certaine lenteur. Ce qui est franchement dommage au regard des compétences martiales de son acteur principal. Bref, L'Oeil du Dragon est un pur produit de la série B d'action, à savoir un film sans aucun scénario (ou alors une ébauche de scénario), des bastons souvent débiles et inutiles, et un héros peu charismatique (pour être gentil). Toutefois, ce film au budget modeste devrait ravir les amateurs de nanars.
note: 04.5/20
note nanardeuse: 14.5/20