Goldfinger, le champagne ultra marketé
Par Marie Servagnat
J’ai découvert sur le site Fashions-Addict l’incroyable cuvée Goldfinger. Quand je dis incroyable,c’est que tout dans ce champagne respire le gros packaging bling-bling qui tâche. Passons sur le nom qui fleure bon la bonne trouvaille du nom pas encore déposé mais qui évoque sans équivoque l’univers de James Bond, et arrêtons nous sur l’argument de vente n°1 qui est l’étiquette « dorée à l’or fin » qui habille la bouteille. D’ailleurs autant le site ne manque pas de détails sur le flacon, autant il reste discret sur le champagne, tout juste sait-on qu’il est composé de « 70% chardonnay, 20% pinot meunier, 10% pinot noir, assemblage sur trois ans (70% de l’année de récolte, 20 % d’un an de réserve, 10 % de deux ans de réserve. Quatre ans de bouteille avant consommation. Deux cru représentés (Berru et Montbré). Uniquement des têtes de cuvées ». Bon évidemment pour une bouteille à 69 euros (en étui) ou 99 euros (en coffret numéroté) il ne fallait attendre un champagne millésimé. Un brut sans année c’est déjà pas mal. C’est d’ailleurs assez intéressant de constater que sur le même site on trouve un magnum à 37 euros. D’ici à penser que ce « champagne haut luxe » (sic) serait surcoté, il n’y a qu’un pas que je ne me permettrai pas de franchir. D’ailleurs je vous épargne le laïus sur la déclinaison Rosé de ce champagne « Idéal pour les très grands moments de la vie ». Après tout tant qu’il y a des clients…