De qui parle-t-on ? :
Projet solo de la chanteuse et musicienne Française Héloïse Letissier.
De quoi parle-t-on ? :
Electropop 80’s, mid-tempo, simpliste et répétitive. La musique ici n’est qu’un faire-valoir de la voix d’Héloïse. Les morceaux sont chantés alternativement en Français ou en Anglais.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
La beatbox entêtante de Saint Claude ou de Christine permet aisément le dodelinement de la tête et du buste.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
C’est sa maitrise des refrains qui fait qu’elle est aujourd’hui repérée par les grands médias.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Même si le succès commence à pointer le bout de son nez, la réaction de l’auditeur face à ce style de musique est plutôt binaire : soit on adore, soit on déteste.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Un style récurrent et rudimentaire, sans réelles recherches de complexité sonore, plutôt bien adapté au format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Adoubée, comme il se doit, par Les Inrocks, entrevue à la télévision dans des émissions grand public, on ne peut pas dire que Christine and the queens sorte son album dans la plus totale indifférence.
Le style est plutôt connu, genre d’Electropop eighties minimaliste, sorte de pendant féminin du Français Lescop. Alors pourquoi autant de louanges pour finalement si peu de choses ? Certainement grâce à la maestria de la demoiselle dans l’art du songwriting et par cette nonchalance dans le chant, avec au passage une aisance dans la maitrise de la langue de Shakespeare, qui apporte au global une pointe intéressante d’originalité.
Sans révolutionner la pop, Christine and the queens joue alternativement avec les ambiances dansantes ou tourmentées propres au genre et se fait une toute petite place sous le soleil bienfaisant de la pop à la Française.