Masters of Sex // Saison 2. Episode 4. Dirty Jobs.
Après le brillant épisode précédent, il était difficile pour « Dirty Jobs » d’en faire autant. Je dois avouer qu’après la fin de la première saison, je savais que les
études de Bill et Virginia allaient se poursuivre mais je ne savais pas du tout de quelle façon. Ce que j’aime bien là dedans c’est le fait que l’on ne sait pas vraiment où est ce que va cette
saison. D’un côté car Virginia et Bill sont séparés dans leur travail. Cet épisode est plus ou moins fait pour mettre en avant le fait que Virginia et Bill ne peuvent pas travailler l’un sans
l’autre et surtout dans les conditions actuelles. J’ai donc adoré ce qui se passe avec Bill et le directeur de l’hôpital. Ce dernier se trouve être quelqu’un d’un peu trop curieux (peut-être même
un peu pervers sur les bords). Cette scène où il décrit la relation entre deux hommes en parlant de son étude de la sexualité m’a beaucoup fait rire. L’épisode précédent était parfait pour
permettre à Bill et Virginia de nous rappeler qu’ils ne peuvent pas vivre l’un sans l’autre et notamment d’un point de vue personnel mais aussi professionnel. Car le plus important dans
Masters of Sex est bien évidemment professionnel. Cet épisode se concentre lui aussi sur les relations des personnages, des relations qui ne sont pas faciles.
Mais les relations c’est la grande problématique de Masters of Sex. Il n’y a pas de magie là dedans, le but est finalement d’être proche de la vérité tout en étant sincère. Je
crois bien que la sincérité est ce qu’il y a de plus important dans cette série. En tout cas, je trouve ça merveilleux et j’ai hâte d’en voir un peu plus à ce sujet. Mon personnage préféré dans
cet épisode c’est Virginia. Je sais bien que Masters of Sex a toujours su se servir de ses personnages féminins mais Virginia est la grande héroïne de la série. Elle supplante Bill à mon humble
avis. Notamment car elle est sincère et touchante. En tout cas on a ici tout ce dont on pouvait rêver. Lizzy Caplan est en plus de ça une femme merveilleuse qui l’incarne avec
beaucoup de caractère. Car le but de Virginia n’est pas d’être une femme faible, bien au contraire. On sait pertinemment que Cal-o-Metric n’était pas un but en soi et cet épisode nous démontre
qu’au fond le plus important c’est la suite de la série et pas du tout ce qui s’est passé dans ces quatre premiers épisodes. Ces quatre épisodes étaient là pour mettre en scène les difficultés de
nos deux personnages, notamment quand ils ne sont pas ensemble.
Note : 8.5/10. En bref, une fois de plus l’avantage est féminin.