Intitulé "Burundi - le verrouillage. Lorsque l’espace politique se rétrécit", ce rapport se penche sur la répression visant la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique et sur le regain des violences politiques en lien avec le parti au pouvoir, le Conseil national pour la défense de la démocratie–Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD).
"La répression orchestrée par le gouvernement contre la liberté d’expression et de réunion pacifique a de graves répercussions sur les droits humains, dans la perspective des élections de l’an prochain", a déclaré Tom Gibson, chercheur sur le Burundi à Amnesty International.
Les tensions politiques au Burundi s’intensifient depuis que le président Nkurunziza fait pression pour briguer un troisième mandat présidentiel; beaucoup estiment qu’il s’agit d’une violation de la Constitution burundaise.
Les partis d’opposition et la société civile se voient interdire d’organiser des réunions publiques ou des manifestations, et ce au titre de la Loi portant réglementation des manifestations sur la voie publique et réunions publiques. La loi sur la presse et un projet de loi sur les associations sans but lucratif menacent également la liberté d’expression et de réunion pacifique.