Arrivé à mi-saison du championnat de F1, le bilan de la Scuderia Ferrari est clairement mauvais pour une écurie de ce standing avec notamment aucune victoire au compteur. Malgré tout, l’écurie au cheval cabré pointe à la troisième place du championnat constructeur derrière l’intouchable Mercedes et à bonne distance de l’écurie championne du monde, Red Bull. Mais si les deux premières places semblent déjà jouées, c’est plutôt dans le rétroviseur que Ferrari doit regarder avec seulement 7 petits points d’avance sur Williams. Une place sur le podium qui ne tient qu’à un fil et qui est principalement due aux exploits répétés de son pilote Fernando Alonso. Car lorsque l’Espagnol réussit à ramener sa monoplace à bon port 11 fois sur 11 avec dans son escarcelle 115 points, son coéquipier, Kimi Räikkönen, cumulait 27 petits points en 10 courses. Alors que l’équipe italienne se réjouissait en début d’année de posséder en son sein deux champions du monde au talent indéniable, force est de constater que seul Fernando arrive à dompter une voiture limitée. Ainsi, celui-ci mettrait la pression à son employeur quant à une éventuelle prolongation de contrat. En effet, le double champion du monde (2005 et 2006) souhaiterait prolonger de 3 ans pour une somme démentielle de 35 millions d’euros par an. Soit un contrat à 105 millions d’euros! Une somme qui ferait du pilote de 33 ans l’un des sportifs les mieux payés au monde. Mais Alonso mérite t-il cette somme? Si son aura ainsi que son talent font surement de lui le meilleur pilote du plateau, ce contrat exceptionnel semble « too much » pour un pilote au 33 printemps. Mais cela ne devrait pas rentrer en ligne de compte dans une écurie au plus bas et qui ne pourra sans doute pas se permettre de perdre son leader. Alors Ferarri au pied du mur Alonso?
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