Après un cross-over ponctué par l’affrontement entre la Justice League et les congénères d’Aquaman, cette saga propose les cinq épisodes de « Justice League of America: World’s most dangerous ».
Afin de pouvoir contrer la Justice League de Superman si jamais celle-ci devenait incontrôlable, l’A.R.G.U.S. (Agence de Recherche sur les Groupes Unissant des Surhumains) décide de créer une autre équipe de super-héros destinée à défendre les intérêts américains : la Ligue de Justice d’Amérique (JLA).
Ce quatrième volet débute donc par le recrutement et la constitution de cette nouvelle équipe composée d’Hawkman, Katana, Stargirl, J’onn J’onnzz alias Le Limier Martien,Vibe, Catwoman, Green Lanter (Simon Baz) et Green Arrow. À peine en place, la nouvelle équipe doit immédiatement se rendre sur le terrain afin de démanteler une mystérieuse société secrète composée de super-vilains. Si la construction de ce nouveau groupe, sur fond politique, s’avère assez classique, cette première mission ne sort pas non plus des sentiers battus et abandonne le lecteur avec un léger goût de trop peu. Arrivé en fin de lecture, l’identité de celui qui tire les ficelles de cette société secrète demeure en effet inconnue, transformant ce récit en un tome de transition, en guise de prélude aux futurs évènements « Trinity War » et « Forever Evil ».
De plus, l’auteur ne prend pas le temps de développer tous les membres de la JLA avec la même profondeur, abandonnant Vibe, Katana et le Green Lantern de service sur le carreau, tout en proposant une version peu reluisante d’Hawkman. La présence de Catwoman est par contre assez intéressante, tout comme son rôle au sein de l’équipe. Mais, le personnage qui sort vraiment du lot est le Limier Martien, notamment grâce à la présence de plusieurs back-ups revenant sur son passé.
Visuellement, si David Finch livre du très bon boulot sur les trois premiers épisodes, ses suppléants ont plus de mal à atteindre le même niveau.
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