Mascara (ODH Tizi-Ouzou):
APRÈS AVOIR FORÉ LE GAZ DE SCHISTE EN SECRET DANS L’AGGLOMÉRATION DE «SENAISSA» AU LIEU DIT «ARROUBA», SITUÉ SUR LA ROUTE NATIONALE DÉPENDANTE DE LA DAÏRA DE TIZI, DISTANTE
D’ENVIRON UNE DIZAINE DE KILOMÈTRES DU CHEF-LIEU DE LA WILAYA ET CE, APRÈS PLUSIEURS MOIS D’ÉTUDES ET D’EXPLORATIONS PAR L’ENTREPRISE NATIONALE DE GÉOPHYSIQUE (ENAGEO), OÙ DES CONCESSIONS
D’EXPLOITATIONS ONT ÉTÉ BORNÉES (DÉLIMITÉES).
Vu le black-out persistant des
responsables concernés par ces prospections des plus étranges qui se font en secret depuis presque une année, selon les informations qui restent à vérifier, font état de quatre puits de gaz de
schiste exploitables qui ont été inventoriés au lieu dit «Arrouba».
Les jeunes chômeurs habitant près de la localité, ciblés par cette nouvelle concession du gaz de schiste, qui n’ont pas eu la chance d’être recruter par le bureau de main-d’œuvre, ou plutôt le bureau de wilaya de l’emploi, ont pointé du doigt ledit comptoir comme étant impartial dans la gestion du volet de recrutement, où paraît-il, des chérubins de responsable exerçant au niveau de la wilaya ont été recrutés sur le site pour une place au soleil. En effet, la protestation de ces jeunes chômeurs, une vingtaine au total, qui a eu lieu ce dimanche dans un premier temps sur le site en question, suivie d’une autre manifestation devant le siège de la wilaya ont dénoncé les responsables du bureau de main d’œuvre de tous les mots et les maux.
Les animateurs de cette «protesta» ont fait allusion au recrutement qui a été arrangé où pas moins de trente jeunes entres chauffeurs, agents de sécurité et manœuvres, pour la plupart des «sponsorisés», selon les dires des chômeurs rencontrés, ont été enrôlés. Au delà de ces impacts environnementaux, le gaz de schiste qui représente un véritable danger sur l’environnement et sur la santé humaine, demeure le dernier souci des responsables de la wilaya qui sont présentement en vacances à l’étranger. Pour les autres jeunes, on nous a fait savoir qu’ils n’étaient même pas au courant de ce mouvement de protestation. «Nous voulons un travail stable et bien rémunéré. L’impact sur l’environnement et ses aléas n’est pas notre corvée !», diront à l’unanimité ces jeunes, pour la plupart des universitaires.
Le gaz de schiste, vu le niveau qui flotte en l’air, fait tourner les têtes. Il y a dans ce pays des centaines, des milliers de gens qui se consument de désespoir, et aucun de nos responsables ne s’en soucie.Tout le monde s’en démarque.
Manseur Si Mohamed pour l'ODH Tizi-Ouzou