Les mesures de prévention déjà décrites restent applicables en particulier se protéger des contacts avec le sang, les tissus ou les liquides biologiques (pas de contamination aérienne).
La direction générale de la santé rappelle qu’un cas suspect, selon l’Institut de veille sanitaire, est défini comme toute personne présentant, dans un délai de 21 jours après son retour de la zone à risque (Sierra Leone, Guinée Conakry, Libéria et Nigéria), une fièvre supérieure ou égale à 38,5°C.
· Si vous êtes en présence d’un cas suspect, après avoir mis en place les mesures barrières (isolement, port d’un masque chirurgical par le patient…), appelez immédiatement le SAMU-Centre 15 qui en lien avec l’Agence régionale de santé (ARS) et l’Institut de veille sanitaire (InVS) mèneront une évaluation épidémiologique du cas (exclusion ou classement en cas possible).
· Si le cas est classé comme possible, le SAMU prendra en charge le patient qui sera dirigé vers l’établissement de santé de référence (ESR) désigné pour prendre en charge spécifiquement ce type de patient.
· Suspendre tout projet de voyage dans les pays concernés : Depuis le 31 juillet 2014, le ministère des Affaires étrangères et du Développement international recommande aux Français de suspendre, sauf raison impérative, tout projet de voyage dans les pays où des cas de fièvre hémorragique à virus Ebola sont avérés (Guinée, Sierra Leone, Libéria, Nigéria).
Ce 6 août, l’OMS organise un Comité d’urgence d’experts internationaux pour faire le point sur l’épidémie et trancher sur le caractère d’urgence de santé publique de portée internationale (USPI) de l’épidémie Ebola.
Des traitements expérimentaux : 3 des plus grands experts mondiaux d’Ebola, Peter Piot, qui a co-découvert le virus Ebola en 1976, David Heymann et Jeremy Farrar, tous professeurs de maladies infectieuses respectivement à la London School of Hygiene et Tropical Medicine, au Chatham House Centre on Global Health Security et au Wellcome Trust, ont appelé à l’accès aux médicaments et vaccins expérimentaux pour les patients d’Afrique de l’Ouest. Des travailleurs humanitaires américains qui ont contracté la maladie au Libéria ont en effet été traités avec ces nouveaux antiviraux.
Sources: dgs-urgent et OMS Ebola virus disease update – West Africa (Visuel US CDC)