Critiques Séries : Hell on Wheels. Saison 4. Episode 1. The Elusive Eden.

Hell on Wheels // Saison 4. Episode 1. The Elusive Eden.

Je dois avouer que je ne sais pas vraiment où va aller cette saison 4 de Hell on Wheels mais je vais la suivre. Disons que je n’aurais jamais cru que la série puisse avoir droit à une saison 4, surtout quand l’an dernier la série était reléguée au samedi. Je pensais que c’était signer son arrêt de mort et finalement c’est tout le contraire, les fidèles étaient là et j’étais heureux de voir que la série avait pu faire son bout de temps (et ce même si la saison 3 reste imparfaite). La scène d’introduction de l’épisode nous remet tout de suite dans le bain de la course aux rails de train avec cette scène impressionnante de train qui passe au travers de la glace. C’est tout de même une scène qui fait son petit effet et qui permet de nous donner confiance en ce que la série tente de faire. C’est superficiel ce que je dis mais au fond c’est vrai, une série de ce genre là qui nous remet dans le bain avec une scène d’action, c’est parfait pour nous donner envie de rester. Dans ce premier épisode, on retrouve donc Cullen. Ce dernier se retrouve donc une nouvelle fois au centre de l’histoire avec sa femme et son nouveau bébé. Sauf que forcément, Swede va débarquer afin de mettre un peu de piquant là dedans. Swede est peut-être un personnage que la série a un peu trop exploité, surtout en le tiraillant dans tous les sens.
Mais d’un autre côté, je dois avouer que je ne sais pas trop ce qu’il faut en attendre. Surtout que « The Elusive Eden » est justement un épisode très évasif sur tout ce qu’il tente d’introduire pour la suite de la saison. Mais j’aime bien voir Cullen dans cette position d’homme de famille. C’est tout de même un peu mieux que ce que l’on avait pu voir avec le personnage depuis la première saison. Certes, Cullen reste quelqu’un de torturé par son passé mais au fond Hell on Wheels tente justement de nous faire comprendre qu’il veut peut-être laisser ça de côté. Pendant ce temps, avec des problèmes sur la construction du chemin de fer, Durant a besoin de plus d’argent et utiliser alors Mickey afin de l’aider à vendre une partie des terres, terres qui étaient promises à … Maggie Palmer. Il y a toujours quelque chose qui coince mais des petites magouilles dont Durant a le secret. Ce dernier est quelqu’un qui l’an dernier avait su devenir un peu plus intéressant, notamment car la série avait réussi à changer sa propre dynamique. Mais le résultat est au rendez-vous. J’aimerais bien que cela amène des problèmes à Durant, surtout que ce dernier aime bien les chercher les problèmes (et donc les trouver).

Quant à Eva, elle est violée (pour le coup, Hell on Wheels continue d’être crue en la matière) et Mickey débarque. Ce dernier est tout de même un personnage important pour le moment mais si j’aime bien le personnage de Mickey pour le moment, je me demande ce que la série va bien pouvoir faire d’un point de vue d’Eva. Cette dernière risque bien de gérer le traumatisme tout au long de la série. Ce n’est pas bête au fond que de nous mettre un personnage au fond du trou d’un point de vue émotionnel. Car c’est important dans une série comme celle-ci que de créer de nouveaux liens de ce genre. De son côté, John Campbell est chargé de prendre le contrôle du chemin de fer, permettant de se remettre sur les rails (quel jeu de mots) avec le gouverneur du Wyoming. Tout ce qui m’agace avec Hell on Wheels d’un point de vue purement politique pourrait prendre une forme légèrement plus amusante, plus passionnante mais la série reste encore une fois trop évasive et du coup on ne sait pas trop où est ce que cela va bien pouvoir aller. Finalement, ce nouvel épisode de Hell on Wheels introduit une saison pleine de promesses que j’ai déjà envie de découvrir.
Note : 6.5/10. En bref, un retour réussi pour Hell on Wheels.