Matador // Saison 1. Episode 3. Idol Worship.
Matador est une série particulièrement simpliste. Après en avoir critiqué le fond particulièrement ridicule, je dois avouer que j’ai toujours envie de revenir afin d’en voir
plus. C’est l’effet pervers de ce genre de séries qui ne cherchent pas à faire grand chose d’exceptionnel mais qui délivrent malgré tout ce que l’on peut attendre de leur part.
Matador n’a de toute façon jamais énoncé sa volonté de faire quelque chose de plausible, donc forcément le spectacle reste intacte. Cependant, il me manque quelque chose pour le
moment c’est la plongée dans le monde du football. Certes Bravo enquête mais j’aurais bien aimé que l’on voit un peu plus de l’aspect footballistique de la série. C’est quelque chose qui a
énormément de potentiel et qui pourrait me donner encore plus encore de revenir. Car mine de rien, le monde du football européen a beau ne pas forcément me passionné à l’écran sauf pour les
grands évènements, c’est un milieu que j’aime bien dans les fictions. Je me souviens encore du fait que j’avais adoré Goal naissance d’un prodige par exemple. Dès le début cet épisode cherche à
nous montrer que l’on est plus tôt dans une d’espionnage avec de la démonstration d’arts martiaux qu’autre chose. L’arrivée de cet homme, masqué, prêt à injecter une substance dans le corps de
Bravo, c’était tout de même assez jouissif.
Disons que Matador est le genre de série qui sait très bien y faire avec ce genre de moments. On a donc une petite scène d’action, parfois un peu amusante, qui implique aussi une
volonté de rapidité et de nous garder éveillé. Le face à face final de l’épisode précédent n’apporte pas grand chose dans cet épisode si ce n’est que forcément, il fallait que cela finisse dans
un lit afin que Noah se demande « How is he event do that ? ». C’est un vrai running gag Bravo et les femmes pour Noah mais je dois avouer que j’adore ça.
Surtout que ce la fonctionne très bien et que l’on a forcément envie d’en voir un peu plus de tout ce beau monde. Du point de vue d’Alfred Molina, je suis parfois un peu déçu. Si
l’acteur et son personnage sont importants dans la série, j’aimerais qu’ils en fassent un peu plus, surtout que Alfred Molina est clairement capable de beaucoup mieux dans ce
qu’il peut entreprendre. Mais le but n’est pas forcément de faire de Matador une série nuancée alors vu comme ça, je peux comprendre la réticence (s’il y en a bien une, forcément). Et Margot dans
tout ça ? Elle va troubler encore une fois Bravo. Ce dernier tombe dans tous les pièges féminins mine de rien alors forcément.
Note : 5.5/10. En bref, peut-être un peu moins bon que ce à quoi Matador nous avait habitué jusque là.