Catman In Lethal Track

genre: action, super héros
année: 1990
durée: 1h30

l'histoire: Après avoir été griffé par un chat radioactif, Sam a hérité de pouvoirs fantastiques et surhumains. Aujourd’hui, il combat pour la liberté et la justice sous l’identité du mystérieux… CATMAN !   

la critique d'Alice In Oliver:

Ah... Godfrey Ho... L'air de rien, le blog a régulièrement cité ce "zeddard" parmi les plus mauvais réalisateurs de tous les temps. En effet, Godfrey Ho n'a pas grand chose à envier aux pires tâcherons de toute l'histoire du cinéma. On lui doit de nombreux nanars aux titres souvent évocateurs, entre autres, Hitman le Cobra, Ninja Terminator, L'Exécuteur défie l'empire du Kung-Fu, Black Ninja, Ninja Invasion ou encore Ninja Squad.
Toutefois, Godfrey Ho n'a pas signé que des films de bastons avec des ninjas débiles. Il a aussi sévi dans l'animation en mode photocopieuse.

Il ne manquait plus que le film de super héros. Rassurez-vous, c'est désormais chose faite avec Catman in lethal Track, sorti en 1990. Il faut croire que ce nanar a connu un certain succès en vhs et dans les vidéos clubs puisque le film donnera lieu à une suite, toute aussi lamentable, donc Catman in Boxer's Blow. L'air de rien, le genre super héros au cinéma contient de nombreux poids lourds en terme de nanardise: Catwoman, Hulk, Les 4 Fantastiques, Super Inframan, Daredevil, Batman et Robin, L'Homme Puma et j'en passe ! La liste est longue et la concurrence est rude.
Reste à savoir ce que vaut objectivement cette nouvelle friandise de l'ami Godfrey Ho.

Comme d'habitude, notre nanardeur ne semble pas vraiment se soucier de son scénario. En effet, pourquoi s'embarasser avec une histoire complexe ? A ce sujet, le scénario de Catman in Lethal Track se résume en deux lignes en écrivant gros et si possible avec un marqueur sur un timbre-poste.
Attention, SPOILERS ! Après avoir été griffé par un chat radioactif, Sam a hérité de pouvoirs fantastiques et surhumains. Aujourd’hui, il combat pour la liberté et la justice sous l’identité du mystérieux… CATMAN ! Premier constat: le super héros moisi de service est affublé d'un costume à coucher dehors !

Visiblement, Godfrey Ho semble bien connaître les bric à bracs du coin, tout du moins, les fonds de grenier. Le costume est simple mais aussi délicieusement ringard avec une couleur noire et un écusson jaune orné d'un dessin d'un chat noir.
A cela, il faut aussi ajouter des lunettes bioniques qui ne servent strictement à rien. Contrairement à ce que son nom laisse supposer, donc Catman, les pouvoirs de notre super héros n'ont pas grand chose à voir avec nos amis les félins.
En gros, Catman est doué de pouvoirs télékinésiques complètement nazebroques.

Par exemple, il peut allumer une télévision sans télécommande et donc grâce à la simple force de son esprit. Il est aussi capable d'allumer une cigarette à distance. Sinon, c'est tout ? Oui, c'est tout ! Ne vous attendez pas à un super héros possédant une force surhumaine ou capable de voler dans les airs. Vous êtes dans un film de Godfrey Ho et ce genre de séquence coûte trop chère à produire !
Oui, Catman in Lethal Track est une production fauchée, probablement réalisée avec un SMIC albanais, enfin taïwanais en l'occurrence. Quant à l'acteur qui incarne Catman, il s'agit d'un certain Jonathan Isgar. Ne me demandez surtout pas qui il est et dans quels films il a joué !
Je n'en sais strictement rien. Visiblement, après le film et sa suite, l'acteur a sombré dans les oubliettes. En même temps, Jonathan Isgar est au mieux insignifiant et atteint d'une maladie incurable qui semble affecter de nombreux action men: la paralysie faciale !
Par là, comprenez que le jeu de Jonathan Isgar se réduit à deux expressions: content/inquiet. Mais ça s'arrête bien là ! Et encore, il faut déceler les moments où notre super héros se montre un tant soit peu expressif. Jonathan Isgar est donc la vedette du film.
En gros, il passe son temps à se bastonner avec des ennemis débiles. Voilà pour les grandes lignes de ce nanar définitivement fauché mais aussi très fun à regarder.

note: je passe...
note nanardeuse: 16.5/20