Coucou les amis! Eh ouais, il semblerait que ce soit la fête à la France sur le blog en ce moment, blame mes parents qui ont apparemment envie de se faire tous les films français sortis cette année et l’année dernière en un été… XD
Bref, cette fois, c’est un film en demi-teinte que je vous présente. En demi-teinte parce que je l’ai préféré à Supercondriaque, mais qu’il n’est pas aussi chouette que Fonzy…
Et pourtant, et faites bien attention parce que je ne le répéterai sans doute jamais, pourtant…Kev Adams y est bon. Ouech.
Et donc, aujourd’hui, je vous parle de Fiston!
Fiston, ça parle de quoi? Eh bien, de Alex, un jeune garçon tout à fait ce qu’il y a de plus normal, ou presque… Alex est amoureux de la même fille depuis qu’il a cinq ans. Cette fille, c’est Sandra Valenti. Et alors qu’ils vont entrer à la fac, il décide qu’il faut vraiment qu’il arrive à la séduire. Il fait donc appel au seul homme qui a réussi à séduire la mère de Sandra, Antoine Chamoine…
La scène-bateau du rayon de capotes, pourtant bien drôle…
Ce qu’il y a de plus marrant en fait dans ce film, c’est le fait qu’Alex est vraiment un jeune homme lambda, limite plus lambda que les jeunes d’aujourd’hui si vous voulez mon avis… Il n’a pas d’amis, se contente de dessiner en classe, rêvasse, s’habille comme une bidoche… Peut-être pas le fils que tout le monde rêve d’avoir, mais peut-être, finalement, ce qui fait son charme…
Ouais, son charme, je l’ai dit, je le souligne même, moi qui déteste ce gars la plupart du temps, j’ai réussi à trouver Kev Adams mignon dans ce film. C’est dire comme Alex est looooin de son interprète. ;)
Eh bé…si tous les jeunes de mon âge savaient danser comme ça, ça ferait longtemps que je serais maquée!
Et donc, parlons du casting.
Kev Adams donc, je ne pense pas qu’il faille que je le présente, qui incarne Alex, le héros maladroit du film, et qui arrive à faire passer cette étrange maturité dans un corps de gamin puisque Alex n’a que très peu connu son père… C’est bizarre comme les humoristes peuvent parfois jouer bien. oO
Ou se transformer en sosie d’Eric Antoine…
Franck Dubosc incarne quant à lui Antoine, le relou de service, avec sa 2CV avec lecteur de cassettes… A se demander comment il a pu emballer vu le ringard que c’est. Et là, attention les amis…il joue mal. Très mal. On se croirait dans un sketch permanent. Pire, on croirait la réincarnation de Patrick Chirac. Aïe mes yeux.
Nora Arnezedder incarne Sandra, la fille des rêves d’Alex. Faut dire que la Nora est un beau morceau. Elle a interprété Angélique, marquise des anges, dans la dernière adaptation (pourrie apparemment) et a aussi joué une gentille névrosée dans la Croisière. Un film que j’avais fortement apprécié.
Helena Noguerra incarne Monica, la mère de Nora et ancienne amoureuse d’Antoine donc. J’adore Helena Noguerra. C’est bien simple, dans ma tête, elle est tellement cool qu’elle est belge. Voilà. Elle a même présenté les Magritte du cinéma la première année, c’est dire comme la Belgique la kiffe. :)
Et enfin, Valérie Benguigui incarne Sophie, la mère désabusée et un peu fofolle d’Alex. Ce fut le dernier rôle de Valérie avant son décès quelques semaines seulement avant la sortie du film. Il lui est donc tout naturellement dédié.
Donc voilà, je vais pas tourner autour du pot de confiture pendant trois heures. Fiston est un film qui se laisse regarder sans prétention, malgré les facilités du scénario et le manque de crédibilité total de Dubosc. Mais c’est pas trop grave.
Note: 6,5/10 (scénario: 6/10 – jeu: 6/10 – BO: 6/10 – comédie: 8/10)