- qu’on a connu le mois de juillet le plus pluvieux depuis 1959, devant 2000, qui détenait la palme jusqu'à présent. La palme. Été pluvieux. C’est rigolo. Et ça fait rire jeune, un été plus vieux, donc, ça peut faire rajeunir ceux qui en auraient besoin. A Besançon, il faut remonter à 1895 pour retrouver la même pluviométrie. Que ceux qui aiment la pluie inventent une machine à traverser le temps et se fassent un doublé 1895-2014 pour le plaisir. À Bastia, il a plu sept fois plus que la normale. Combien de fois faut-il tourner sa langue dans sa bouche avant de le dire à un corse ? Et puis maintenant, on compte sur août, évidemment, pour redorer le blason de la météo et les peaux exposées. Mais ça s’annonce mal, donc ça ira mieux, un jour, ou plutôt l’autre. Que faudra-t-il dire quand il fera très beau ? Rien de mieux que d’ajouter des waouh aux wouah, sauf à ajouter des wouah aux waouh.
- que la championne en titre du décorticage de crevettes grises a remporté dimanche dernier le 10e championnat du monde de cette compétition très réglementée, organisée à Leffrinckoucke, dans le Nord de notre beau pays. Vous devez forcément avoir envie de défier Nicole. Nicole Vanzinghel, bien entendu, même si je sais que vous fais affront de le préciser. En 10 minutes top chrono, Nicole est parvenue à décortiquer 141 grammes de crevettes grises. Entraînez-vous. Elle a prévu de revenir. Et elle a remporté en cette compétition dominicale une huitième médaille d'or consécutive. Donc, accrochez-vous. Mais si vous y parvenez, face à Nicole, octuple championne, ça ajoutera du waouh aux wouah ! Rien de mieux que d’ajouter des waouh aux wouah, sauf à ajouter des wouah aux waouh.
- que Jonathan G., le policier des Stups soupçonné d'avoir volé 52 kg de cocaïne au 36 Quai des Orfèvres, siège de la PJ parisienne, continue de nier en garde à vue. La drogue, dont la valeur est estimée à deux millions d'euros à la revente, n'a toujours pas été retrouvée. Les preuves non plus, visiblement, sinon, on n’aurait pas vent de sa défense mutique à base de c’est pas moi, non, non, les gars, je vous assure que c’est pas moi. 52 kilos, ramenés au nombre de fêtes parisiennes, de festivals dans toute la France, des envies d’évasion des vacanciers, de ceux qui ont pu en emporter à droite à gauche et à Ibiza, devons-nous penser qu’à plus de quinze jours du vol, il en reste encore à retrouver ? Et que diraient les acheteurs pour leur défense ? La phrase suivante, vous croyez ? Rien de mieux que d’ajouter des waouh aux wouah, sauf à ajouter des wouah aux waouh.