De qui parle-t-on ? :
Quatuor Anglais, actif depuis 1997, composé de Sergio Pizzorno, Chris Edwards, Ian Matthews et Tom Meighan.
De quoi parle-t-on ? :
Toujours ce mélange de rock primaire et d’Electro, tantôt sauvage, tantôt dansant et quelquefois paisible.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Comment ne pas s’extirper de son fauteuil sous le rythme endiablé de Doomsday ou Treat, ou face aux gimmicks répétitifs et furieux de Bumblebeee ou Eez-eh.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Sous le déluge de sons rock ou Electro, Kasabian nous offre des refrains totalement imparables.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Ce style puissant et bruyant n’attire pas toujours les foules, mais des titres comme Bow ou Bumblebeee pourraient rencontrer un certain succès.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Parfois un peu noisy mais l’art de la ritournelle de Kasabian permet une écoute confortable en format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
48 minutes et 13 secondes pour la durée d’un album, 48 :13 pour le temps qui passe. Déjà le cinquième opus et il semble que ce temps glisse sur la musique de Kasabian sans avoir vraiment d’emprise. Quand on se rappelle des bombinettes LSF ou Club foot et que l’on écoute aujourd’hui Bumblebeee ou Doomsday, l’on se dit que rien n’a changé, que le dynamisme et la puissance originelle sont toujours présents.
Le groupe, sans se soucier des modes et du qu’en dira-t-on, trace toujours son sillon dans cet Electro-rock récurrent et explosif. Après les avoir vu il ya deux ans aux Nuits de Fourvière, je peux confirmer que l’intensité entraperçue sur leurs différents opus n’est pas qu’un simple effet de studio mais bien une réelle envie de dynamiter le rock.
Les Kasabian n’ont jamais produit de chef-d’œuvre ou marqué l’histoire du rock de manière indélébile, mais on ne peut leur reprocher une quelconque faiblesse ou du laisser-aller dans la gestion de leur carrière et on peut louer, au contraire, une régularité obsessionnelle dans l’écriture de mélodies d’excellente qualité.