La graisse brune, celle qui brûle l’énergie, protège contre l’obésité, certes, mais aussi contre le diabète. Elle fait déjà l’objet de quantités de recherche, visant en particulier, pour lutter contre le surpoids à transformer la graisse blanche en tissu adipeux brun. Car dans le corps humain, le tissu adipeux blanc est de loin le plus répandu et le plus néfaste, car sa mission principale est le stockage de l’énergie. Et le tissu adipeux brun a cette capacité de brûler de grandes quantités d’énergie qui seraient autrement stockées sous forme de graisse.
Restent les adipocytes beiges, moins connus, qui constituent un type particulier d’adipocytes bruns et sont soit mélangés avec les adipocytes bruns dans le tissu adipeux brun soit se développent dans la graisse blanche, sous l’influence du froid.
Réduire l’excès de poids sans réduire l’apport calorique : L’activation du tissu adipeux brun via des médicaments est donc l’unes des approches poursuivies pour traiter l’obésité et ses comorbidités comme le diabète de type 2. Cependant, la quantité de tissu adipeux brun est très variable d’un individu à l’autre et difficile à évaluer. La découverte de ces protéines de surface caractéristiques va permettre de délivrer de façon sélective des substances favorables au tissu adipeux brun et par conséquent de réduire les effets secondaires. L’équipe développe actuellement des molécules spécifiques qui reconnaissent ces protéines de surface.
Source: Science Translational Medicine 30 July 2014 DOI: 10.1126/scitranslmed.3008490 ASC-1, PAT2, and P2RX5 are cell surface markers for white, beige, and brown adipocytes (Visuel NIH)