Critiques Séries : Halt and Catch Fire. Saison 1. Episode 10.

Publié le 04 août 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Halt and Catch Fire // Saison 1. Episode 10. 1984.
SEASON FINALE


Nous sommes donc en 1984 dans Halt and Catch Fire, une année charnière pour le monde de l’informatique mais aussi du marketing. C’est l’année du lancement de l’Apple Macintosh, celui que l’on avait pu voir dans la conclusion de l’épisode précédent. La publicité 1984 d’Apple a marqué la communication et la marque encore aujourd’hui comme une publicité avant gardiste. Cette publicité, réalisée par Ridley Scott, avait bluffé tout le monde et ce même si au fond, le Macintosh n’était pas le leader du marché. Mais qui se souvient des publicités de IBM de l’époque ? Personne. C’est bien la preuve que Apple a marqué la communication et les gens. Quoi qu’il en soit, nous voici donc arrivé au bout du chemin, celui de la première saison de Halt and Catch Fire. La qualité de la série s’est améliorée au fil des épisodes et je dois avouer que je serais déçu de lui dire au revoir maintenant (d’un point de vue des audiences, je pense que c’est déjà bouclé, Halt and Catch Fire a fait pire que Rubicon par exemple, annulée après une saison, et je maudis toujours AMC pour ça). Quoi qu’il en soit, ce dernier épisode était plutôt réussi dans son ensemble, offrant largement de quoi passer un agréable moment avec le lancement futur du Giant. Tout le monde à Cardiff Electric est très heureux à l’idée de pouvoir vendre le produit pour lequel ils ont travaillé.
Ce dentier épisode était tout de même réussi même si je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus grandiose. Notamment car le final aurait très bien pu faire les choses autrement, de façon beaucoup plus efficace. Toute l’histoire va permettre encore une fois de mettre Joe et Gordon sur le devant de la scène, créant donc quelque chose d’assez sympathique d’un point de vue entrepreneurial. Car après tout, Joe et Gordon sont maintenant les rois du pétrole (ou du moins c’est ce qu’ils croient) avec leur Giant. Je me demande si, dans une hypothétique seconde saison, le Giant va très mal se vendre et ils vont donc devoir tout tenter pour convaincre Cameron de revenir pour être leur tête pensante. En tout cas, ce ne serait pas bête de voir les choses dans ce sens là et de cette façon. Car Halt and Catch Fire est une série originale et pleine de sens parfois. Ce que j’aimerais bien cependant c’est que le tout prenne une forme un peu plus efficace dès le début dans le sens où cette saison 1 a ronronné. Mais l’on n’en est pas encore là. Pour en revenir à ce dernier épisode, j’aime bien ce que Halt and Catch Fire tente de faire de Gordon. Ce dernier n’était pas ce même héros auparavant donc je suis heureux de voir que la série change quelque chose de ce point de vue là tout de même.
Mais la lumière de ce dernier épisode c’est Cameron. Cette dernière est vraiment le grand personnage qui ressort de cet épisode, ce dont tout le monde aurait eu besoin et avec qui ils auraient pu faire quelque chose. Ce dernier épisode reste parfois aussi un peu décevant dans le sens où s’il y a un sentiment de conclusion, c’est justement ça qui m’embête. L’épisode ne cherche pas à nous surprendre de trop. J’avais rêvé d’autre chose, surtout après la fin de l’épisode précédent. Mais Cameron aurait au moins dit des choses vraies et permet à la série de réfléchir. C’est en tout cas ce que je retiens. Surtout que tout ce que dit Cameron dans cette série est logique et intéressant. Elle voulait être à l’origine d’une révolution et malheureusement Apple lui a coupé l’herbe sous le pied et elle ne pourra pas être la grande révolution que tout le monde attendait, avec ce titre d’épisode et la fin de l’épisode précédent. Je vais donc surtout retenir le « You’re not the future. You’re a footnote. For a while you had me fooled. I mean, I thought I heard a heartbeat, but it wasn’t a heartbeat—it was an echo. » de Cameron. C’était excellent, tout simplement. Surtout que cela traduit tout le problème de Joe. Ce dernier n’a jamais été quelqu’un pour l’innovation. Ce qu’il cherche c’est simplement le profit et cela se voit très bien.
Note : 6/10. En bref, un final parfois un peu étrange, pas toujours brillant mais efficace malgré tout dans le sens où c’est une conclusion correcte pour une série qui s’est améliorée avec le temps.