Hey there les gens!
Non, vous ne rêvez pas, c’est la deuxième review d’un film français de ce mois-ci… Je vais pas dire que je suis honteuse, mais presque. ;)
Enfin bon, presque quoi, parce que ce film-ci a au moins le mérite d’être plein de bons sentiments…et si vous me connaissez un peu, vous savez que j’aime beaucoup José Garcia…depuis Nulle Part Ailleurs. Eeeeeh si.
Donc, allons-y pour cette review de Fonzy!
Fonzy, c’est donc le pseudonyme qu’a pris Diego Costa lorsque, dans les années 80, il est allé donner son sperme à multiples reprises pour pouvoir payer un voyage à ses parents. Des années plus tard, Diego est un vrai loser. Et lorsque sa compagne Elsa lui annonce qu’elle est enceinte, Diego apprend du même coup que son sperme a servi à engendrer 533 enfants…dont 142 veulent le rencontrer…
A la lecture, comme ça, c’est vrai que ce scénario ne paie pas de mine. Mais à y bien regarder, c’est quand même pas mal pensé.
Il y a énormément d’hommes qui ont un jour donné leur sperme pour permettre à des femmes de créer l’enfant dont elles rêvaient. Et contrairement à ce que tout le monde semble penser, je trouve pas ça dégueu ni pervers de faire ce don. C’est bien, au contraire.
Mais ce qui est bien mieux dans ce film, c’est la façon dont on aborde le point de vue du donneur plutôt que celui, parfois étouffant, de l’enfant-éprouvette. Car oui, okay, on aura compris que les enfants nés de père inconnus sont malheureux parce qu’ils ne savent pas d’où ils viennent ni qui les a engendrés, c’est pas difficile de comprendre le mal-être qu’ils peuvent vivre…mais qu’en est-il des pères?
Ceux qui ont signé une charte de confidentialité et qui sont quand même hantés par le fait qu’ils ont créé la vie mais n’en font pas partie…
Fonzy tente de participer à sa manière, en rencontrant certains de ses enfants…et lorsque l’un d’entre eux s’installe chez lui, il apprend comment être père.
Moi, je trouve ça beau, mine de rien.
Alors, d’accord, le casting est bof parce qu’outre José Garcia, c’est la cour de récré. Mais le message est aussi important, non?
Parlons donc genre un millième de seconde de ce casting. Si Audrey Fleurot joue la petite amie névrosée à la perfection comme toujours, Gérard Hernandez fait vraiment le Grand Schtroumpf, et la myriade d’humoristes qui viennent faire des caméos est affolante. Vérino qui joue le petit frère trognon (parce que Vérino est trognon), Arnaud Tsamère qui joue l’avocat parce qu’il a une tête de sérieux, et Guillaume Sentou qui apparait genre deux secondes seulement pour lancer son rire reconnaissable entre mille. Mouais.
Ou. Pas.
(Même si Vérino est trognon.)
Et qu’à mon sens, impossible de pas adorer Xavier, le gothique gay. :D
Donc, les enfants, oui, un bon ptit film mine de rien, mais là encore, pas un chef-d’oeuvre… ;)
Note: 6/10 (scénario: 6/10 – jeu: 6/10 – BO: 6/10 – comédie: 6/10)