une histoire celto-nigérienne authentique

Publié le 03 août 2014 par Dubruel

Un breton, brut de décoffrage

Venait d’épouser une nigérienne.

Ils vivaient comme des sauvages

À plusieurs lieues de Pleyben

Dans une maison misérable,

Loin de tout chemin carrossable,

Au fond d’une triste campagne.

Jeune, un peu forte, la compagne

Ne cessait de se lamenter :

‘‘Aucune boutique à proximité.

Toujours seulette

Dans ma maisonnette,

Mari aux champs où il travaillait

Ou au café où il buvait.

J’ai la pétoche.

Météo toujours moche.

Pluie, vent, vent, pluie…’‘

Bref, l’africaine prit le mal du pays

Et se paya, en prime,

Une bonne déprime.

Alors, à regret,

Elle est rentrée

Chez elle, au Niger

Où elle a ouvert

Une crêperie bretonne.

N’est-elle pas bien bonne ?