Défendu d’abandonner
Qu’est-ce que vous diriez d’un marque-page qui vous ramène à l’ordre ? Cela fait quelques jours que vous n’avez pas lu, le marque-page vous alerte que votre livre attend. Comment peut-il vous rejoindre ? Par tweeter. Bah, tous les gens débranchés ne seront jamais dérangés. Tant mieux ! Une invention qu’il faut aborder avec le sourire, car la liberté quand on lit, c’est primordial. Je n’ai qu’à penser aux lectures imposées de mes études, elles n’avaient pas la même saveur, juste parce qu’elles s’appelaient devoir.
Passer le flambeau
Nous aimons aller à la Librairie Pantoute quand nous allons à Québec, c’est de l’ordre du rituel sacré. Quand je navigue autour des îlots de livres, je me sens bien, un genre de félicité m’envahit doucement. Je me dis que c’est peut-être cette sensation que l’on ressent au paradis ! Ce que je ne savais pas jusqu’à tout dernièrement est que chacun des employés est un patron. Le fondateur, Denis Lebrun a passé le flambeau à ses employés, les libraires. Je me dis que c’est peut-être de là que vient la sensation d’être au milieu du livre quand on déambule dans cette librairie. La passion circule dans l’air, et quand on prend une grande respiration, c’est ce qui entre dans nos poumons.
12 août – j’achète un livre québécois
Cette initiative de deux auteurs québécois de déterminer une journée pour l’achat d’un livre québécois est à enfler comme la voile d’un navire sous un fort vent marin. Les initiateurs, un couple d’auteurs jeunesse, Patrice Cazeault et Amélie Dubé de la région de Granby ont lancé un remue-méninge collectif pour déterminer de quoi pourrait êtes faite cette journée. La dernière fois que j’ai été voir le nombre de participants sur la page facebook, j’ai vu: 4,688. Le nombre d’invités 34,982. Les médias en parlent, certaines librairies offrent des rabais (Librairie Poirier de Trois-Rivières = 20%) mais, surtout, ça touche. Les gens s’y arrêtent, en parlent, veulent des titres. Des illustrateurs ont pondu des bannières amusantes et frappantes, j’adore celle d’Annie Groovie ci-dessus.
S’il y a une fille contente, c’est moi. Je me sens tout à coup super bien entourée, ma mission se sent moins seule. Je prédis que cette journée s’inscrira à chaque année à notre agenda collectif.
Où achète-t-on ce livre québécois ? Dans une librairie indépendante, c’est hautement préférable à mon avis, même s’il n’y a pas de recommandation officielle en ce sens. Une cause à la fois, dit-on, conservons au geste toute sa simplicité. Sur la page facebook, une discussion s’est amorcée sur le « où acheter », question intimement liée, laquelle discussion n’a été ni encouragée, ni brimée. Ce serait dommage que les personnes qui ne voient pas la pertinence d’encourager les librairies indépendantes n’achètent pas un livre québécois le 12 août, le but ultime.
Les Correspondances d’Eastman
Belle occasion de devancer l’achat de votre livre (ça aussi, c’est permis !) en venant écouter l’auteur dans un Café littéraire, et repartir ensuite avec un roman dédicacé. Il reste encore plein de billets, peu d’activités sont combles. Empressez-vous, cela peut changer d’une heure à l’autre. Petit conseil, téléphonez pour les réserver, il n’y a pas de frais contrairement à l’achat en ligne.
Je donne champ libre aux ambassadrices entourée d’inspiration et de nature pour vous y amener :
Ci-dessous, Francine Ruel s'entretient avec une journaliste de La Presse :