X-Files // Saison 4. Episodes 1 et 2. Herrenvolk / Home.
Voilà une autre saison que j’aime beaucoup de X-Files, une saison truffée de mystères forcément mais avant tout d’épisodes horrifiques. Je crois que parmi toutes les saisons de
X-Files, cette saison 4 est la plus terrifiante. Vous savez, je n’ai pas découvert X-Files quand elle était à ses premières saisons (durant la diffusion de la
saison 3 sur M6, j’avais tout de même 6 ans, ce qui est un peu jeune). Mais j’ai découvert la série quand j’avais 7 ans, durant la saison 4). J’étais donc déjà assez jeune pour
découvrir une telle série mais je me souviens surtout que ma mère regardait religieusement les épisodes de la série sur M6. En tout cas, « Herrenvolk »
est le premier épisode de X-Files que j’ai découvert de toute mon existence. Un choc. C’était l’une des premières fois que je voyais à quoi ressemblait une série mais le pire
c’est que c’est la première fois que j’ai ressenti l’envie intense de voir la suite. J’ai été terrifié avec la scène d’ouverture de « Herrenvolk » mais peu importe,
j’étais fasciné. Cette sensation est tout de même quelque chose dont je vais me souvenir encore longtemps. Surtout que dans la vie d’un sériephile, il y a souvent des moments dont on se souvient
toujours et notamment celui de notre premier éveil sériel. Et pour le coup, c’est avec X-Files que je n’ai vécu.
« Herrenvolk » a donc une signification toute particulièrement pour moi (et toute la saison 4 par la même occasion). C’est pourquoi, parfois j’ai du mal à choisir entre
la saison 3 et la saison 4 quand il s’agit de dire quelle est ma saison préférée de X-Files). Pour en revenir à l’épisode, l’ouverture est forte car je ne m’attendais pas du tout
à ce que cet épisode soit par la suite aussi mythologique. Je ne connaissais à cette époque là pas du tout les personnages de la série, ni Mr. X, ni l’Alien Bounty Hunter, ni même l’homme à la
cigarette. Je découvrais donc une série à la mythologie complexe et il faut bien avouer que Chris Carter a réussi à faire quelque chose de merveilleux avec cet épisode qui
fonctionne terriblement bien. Je ne m’attendais pas nécessairement à ce que le tout évolue de cette façon mais rapidement on est happé et l’on ne peut plus quitter son écran. Pourtant, cette
seconde partie de l’épisode (qui fait suite au season 3 finale) n’est pas aussi bonne que le triple épisode de la saison 2/3. Loin de là. Mais je ne sais pas pourquoi, entre la mort de Mr. X
(avec qui s’éteint une partie de la vérité) ou encore la conspiration qui prend une allure de plus en plus pugnace, j’aime ce que X-Files fait et notamment parce qu’elle le fait
bien. Mine de rien, comment pourrait-on en demander plus (ou moins).
On n’avait pas vu ces scénaristes écrire un épisode de X-Files depuis… la saison 2. Et « Home » fait partie des petites pépites qu’ils ont pu écrire
pour le compte de la saison 4. J’ai toujours adoré les petites histoires dans des petites villes du fin fond des Etats-Unis, notamment car cela donne toujours de quoi à la fois avoir des frayeurs
mais également passer un agréable moment. Il n’y a rien à redire pour le coup si ce n’est que l’épisode ne se contente pas d’être un modèle horrifique pour la série (l’introduction est même
encore dans toutes les têtes), c’est aussi un vrai épisode qui permet d’autres choses comme les problèmes d’une telle ville, le fait qu’elle soit reclus, sa pauvreté, ses habitants, etc. Tout
cela passe plus ou moins au crible avec le talent des Morgan et Wong. Par ailleurs, la famille Peacock aurait dû revenir plus tard dans un épisode de la saison 2 de Millenium
mais FOX s’y est malheureusement opposée. Malheureusement ? Oui, très probablement. Cet épisode, pour la petite anecdote, prouve que X-Files a toujours su aller
loin. En effet, avec un meurtre de bébé, des références à l’inceste ou encore des gens brutalement tués, on retrouve ici plus ou moins Détour Mortel, Massacre à la
Tronçonneuse, etc.
Note : 8/10 et 10/10. En bref, « Home » est tout simplement l’un des épisodes les plus terrifiants de X-Files. Il me reste encore en
mémoire depuis la première fois que j’ai pu le voir. « Herrenvolk » a une autre signification pour moi, plus personnelle.