Rizzoli & Isles // Saison 5. Episodes 6 et 7. Knockout / Boston Keltic.
J’ai beau avoir de la sympathie pour les personnages de Rizzoli & Isles, je dois avouer que par moment ils tournent un peu en rond. D’un point de vue policier je parle bien
évidemment. Le reste est d’ailleurs plutôt bon. Comment ne pas passer un excellent moment avec ces histoires de maquettes mettant en scène tout le monde dans le commissariat ? C’était d’ailleurs
à mon sens l’un des meilleurs moments de « Knockout », cette fin d’épisode était parfaite comme tout. Mais l’autre bonne idée de l’épisode au delà de ces histoires de
maquettes c’est Susie qui va faire équipe avec Jane dans cet épisode alors que Maura est à une convention. D’ailleurs, cette dernière va faire la promesse d’emmener sa meilleure amie la prochaine
fois pour être sûr que Jane n’ait pas à supporter une fois de plus Susie. Cette dynamique permet aussi de voir comment le duo principal fonctionne quand il est séparé. Maura est très absente de
l’épisode, sauf lors de quelques interventions Skypées (et de bonnes interventions amusantes comme on pouvait l’attendre, surtout quand tout ça se déroule dans la ville propice). Du coup,
« Knockout » était un épisode assez classique d’un point de vue policier mais avec l’originalité de développer ses personnages et la dynamique.
Après tout, c’est ce genre de choses que l’on vient regarder quand on regarde des épisodes de Rizzoli & Isles. En tout cas, c’est ce que je pense personnellement. Cela fait
bien longtemps que je ne regarde plus du tout la série pour ses cas de la semaine qui sont tous moins originaux les uns que les autres. L’association avec Susie dans cet épisode apporte un peu de
légèreté bienvenue, tout simplement. La fin de l’épisode permet aussi d’exploiter les talents de Korsak à la guitare alors qu’il accompagne le petit fils d’un vieille ami qui est mort
tragiquement il y a plusieurs années de ça après que Korsak l’ait laissé partir d’une soirée complètement bourré. La culpabilité de Korsak était un bon moyen de créer des bons sentiments comme il
se doit. Et j’aime bien ce genre de choses, surtout que la série les exploite à merveille, tout simplement. C’est la preuve que le cas de la semaine n’était pas l’aspect le plus important,
surtout que cette histoire de femme retrouvée morte chez elle après avoir perdue des kilos (et pas qu’un peu), la scène d’introduction est le seul truc que j’ai envie de garder de cette petite
intrigue de la semaine. Le problème maintenant c’est qu’il va falloir peut-être aussi développer un peu plus l’histoire personnelle du duo. C’est bien beau de le mettre en scène, il faut aussi
nous en dire plus sur le vie.
Je me demande si finalement ce ne serait pas sympathique de faire un épisode en dehors de Boston comme peut le faire Castle (elle était allée à Los Angeles par exemple). Mais bon, Rizzoli & Isles est un peu trop archaïque et ne cherche pas vraiment à nous dépayser. J’ai donc envie de voir ce que la suite pourrait bien nous apporter aussi du point de vue émotionnel pour Maura. Les retrouvailles sont plus ou moins étouffées derrière de la musique trop présente et ce n’est pas vraiment ce que j’avais envie de voir. Mais bon, il ne faut pas non plus en vouloir à Rizzoli & Isles de rester très hermétique à sortir de son schéma prédéfinie. Côté cas de la semaine, nous avons le cas d’un homme retrouvé mort et torturé dans sa propre librairie. Jane va alors trouver un livre caché, ce qui va apporter peu de choses à la suite de l’enquête et c’est dans un éclair de génie de Maura qu’ils vont réussir à résoudre le cas sans problème. C’est bien le preuve qu’il y a quelque chose qui manque cruellement de nouveauté.
Note : 5.5/10 et 5/10. En bref, venez pour les personnages, rien que les personnages devrait être la devise de cette série.