Qui ne s’est posé cette question au moins une fois ?
Voici sa réponse à la lueur de 3 cas pratiques et vécus.
Quel choix de vie envisager ?
Comment tirer parti de ce que la vie nous enseigne au travers de nos tsunamis de vie.
Trois cas concrets : du vécu avec questionnements, doutes et cheminement vers la résolution de problème. Pourquoi trois cas concrets ? Pour vous montrer que la voie de la résilience suit un chemin identique et est possible quel que soit le problème rencontré.
Ce que j’entends par mourir de lassitude :
Se laisser rattraper par les situations difficiles au point de ne plus maitriser sa vie. Ne plus avoir assez d’énergie pour réagir en se laissant glisser doucement dans un état dépressif. C’est la vie alors qui vous gouverne jusqu’à vous la prendre et non vous qui la gouvernez.
Ce que j’entends par savoir rebondir :
Même si les situations difficiles vous envahissent dans un premier temps, savoir rebondir est la capacité de réagir face aux évènements en en tirant une force parfois hors du commun. C’est la capacité à ne pas se laisser envahir et à trouver des « solutions » pour se sortir d’un état de crise (deuil, divorce, faillite, traumatisme en tous genre…) C’est vous alors qui gouvernez votre vie et non l’inverse.
Sortir vainqueur de tout évènement douloureux est aussi appelé
concept de résilience.
1er cas concret :
Ou comment mon divorce m’a propulsée vers un ailleurs meilleur.
Après une jeunesse difficile, je pensais avoir trouvé le Saint Graal en me mariant sans savoir ou je mettais les pieds. Jeune et sans expérience, dès les premières difficultés rencontrées, j’ai cru que je pourrais changer l’autre. Nous avions des sensibilités totalement différentes et des conceptions de vie à l’opposé l’une de l’autre. Mourir de lassitude, vivre ou rebondir, j’ai naïvement cru que l’arrivé d’un enfant allait faire rebondir le couple.
Ma toile sociale, familiale, amicale était parfaitement construite, mon cursus professionnel en bonne voie d’évolution. Tout était parfaitement huilé, sauf… ma vie de couple ou je me sentais dépérir à petit feu dans une ambiance volcanique. Plus je m’épanouissais et trouvais ma place dans la société et plus j’avais du mal à vivre ce qui devenait insoutenable à l’autre.
J’étais devant une évidence : mourir de lassitude, ou vivre et rebondir. Mourir de lassitude aurait pu être un choix pour sauvegarder les apparences sociales, familiales et amicales. C’était me mettre sur l’hôtel des sacrifies, d’ailleurs les quelques pressions que j’ai subies ne m’ont pas du tout convaincue à accepter cette nécessité.
Me laisser mourir de lassitude n’était pas conforme avec ce que j’étais au fond de moi. Imaginez un lion que vous mettez en cage en agitant devant lui de belles proies, que va-t-il se passer ? Le lion va se transformer en furie, frustré de ne pouvoir saisir ces belles opportunités.
Mourir de lassitude était-il opportun ?
Ce contexte allait à l’encontre de la réussite de mon parcours professionnel de l’époque. J’allais tout bonnement au casse-pipe. Tout ça pour sauver des apparences ? Que faire alors ? Mon enfant entrait tout juste dans l’adolescence, ah la culpabilité qui m’a assaillie lorsque mes pensées me conduisaient vers une solution pour un avenir meilleur !
Vous l’aurez deviné chers lecteurs, vivre et rebondir a été un choix radical du jour au lendemain. Sans attendre que si… sans attendre que ça… Sans attendre que la foudre me tombe dessus… Et malgré tout ce que j’avais construit, me voici parti avec mon enfant sous le bras pour tout reconstruire ailleurs… Belle histoire de résilience ?
2ème cas concret :
Ou comment le décès de ma sœur à changé ma vision sur la vie.
Je suis l’ainée d’une fratrie de 6 enfants, ma sœur à laquelle je fais référence est la 3ème de la fratrie.
Toutes les deux sommes nées brunes et filles alors que ma mère avait horreur des filles et des brunes apparemment.
Pas de misérabilisme ici, juste des faits concrets pour éclairer nos lanternes.
Mourir de lassitude n’a pas et ne sera jamais mon truc et merci la vie de m’avoir donné cette niaque qui n’a de cesse de m’habiter malgré l’avalanche de tsunamis émotionnels n’arrivant jamais seuls comme il se doit. Cela me rappelle une phrase d’une amie : le ciel ne t’envoie jamais une difficulté que tu ne peux pas résoudre. Alors comment traverser cette nouvelle épreuve ? Comment va s’installer la résilience ?
Vivre et rebondir, j’ai su faire, mais pas ma sœur qui a été tout aussi été détestée que moi. Mariée aussi et trois enfants, les difficultés sont apparues étrangement presque identiques aux miennes. Elle y a fait face, vivant seule avec 2 de ses enfants.
Les difficultés ont eu raison d’elle et je me suis retrouvée tel le Saint Bernard rendant service. La tante que j’étais s’est retrouvée à vivre avec les 2 enfants dont un mineur. Au regard de l’histoire familiale, ce n’était pas une bonne idée mais il fallait essayer pour s’en rendre compte. Quelles décisions aurait-il fallu adopter ? C’était peut-être la moins mauvaise. Le juge pour enfant n’a pu que s’incliner devant cette solution ne pouvant deviner les difficultés et enjeux.
Allions nous encore, et cette fois à trois, mourir de lassitude ?
La résilience étant à l’œuvre, que nenni, vivre ou rebondir ne serait-ce pas une solution intelligente ? Vivre dans un climat de souffrance permanente suffisait, d’autant plus que l’enfant était devenu majeur. N’en pouvant plus, après presque 18 mois de vie commune, la décision fut prise, j’ai annoncé que je partais. Cette expérience à renforcé en moi la capacité de prendre la vie comme elle vient tout en gardant la gnaque, pas question que la vie nous balaie comme de vulgaires fétus de paille. Ne serait-ce pas la encore une belle histoire de résilience ?
3ème cas concret :
Ou comment gérer vie professionnelle et vie personnelle
avec un gros tsunami sur la tête.
Comme il n’y a pas de fumée sans feu, les deux situations précédentes ont eu un grave impact sur ce 3ème cas.
Mourir de lassitude, j’ai bien failli !
Les changements de situation, les déménagements ont un cout. Sans compter certaines situations héritées qu’il faut gérer. Mais ça c’est une autre histoire. Qui a dit que la vie est un long fleuve tranquille ? J’ai parlé de coût, quand l’argent devient le Problème, il vous bouffe tout cru et vous empoisonne l’existence à un point que vous ne pouvez même pas imaginer.
Vais-je me laisser mourir de lassitude ou vivre et rebondir ?
Parler d’argent est un sujet délicat et même si l’argent ne fait pas le bonheur, il y contribue tout de même. L’argent a été un gros tsunami sur ma tête au point que ma vie personnelle et professionnelle en a souffert.
Comment j’y ai fait face ? Je n’avais pas les moyens de déménager dans le 2ème cas exposé plus haut, alors j’ai emprunté bien que j’étais déjà (en saine) restructuration financière mise en place par mon banquier.
Et puis… j’ai encore emprunté pour pouvoir rembourser. Le doigt était mis dans l’engrenage.
Ce cercle infernal, je l’ai vécu des années sans pouvoir prendre une décision intelligente. On se dit toujours que ça va s’arranger et qu’une solution va nous être donnée. C’est ce que j’appelle faire la politique de l’autruche.
Privilégiant ma carrière, je me cachais derrière en fait, je laissais ce souci courir. Est venu le jour où il fallait absolument que je prenne une décision, la plus cruelle à mes yeux et aussi la plus honteuse. Cette situation m’a fait baisser la garde côté professionnelle et ça a failli me couter cher, non en argent mais en siège… éjectable.
Vivre et rebondir : le choix s’imposait pour redorer mon blason en repoussant la peau de banane qui m’avait été délicatement glissée sous mon pied.
Pour en revenir à ma situation financière, problème N°1 du moment, je n’ai eu qu’à me féliciter d’avoir enfin pris la bonne décision (aider de mon entourage). Pas facile de mettre sa fierté dans sa poche et d’affronter les créanciers via la BDF. Pilule amère à avaler, moments difficiles mangeur d’énergie demandant un courage à toute épreuve.
Pour conclure ces trois cas :
Les orages de la vie sont salvateurs et vous forgent une volonté de fer vous dotant d’un moral d’acier. Belle résilience encore !
Et savez-vous, les miracles existent ! Envolée la chape de plomb du 3ème cas ! Une reconnaissance absolue à cet initiateur de miracle.
7 SOLUTIONS au problème commun aux trois cas :
7 Recommandations au problème commun aux trois cas :
- Quel que soit la situation vécue, les difficultés rencontrées, prendre le temps de se poser est vital. Cette première action va vous aider à ne pas vous laisser envahir par le tsunami émotionnel.
- Comment : se poser ne veut pas dire ne rien faire, au contraire, se poser veut dire se donner les moyens de la réflexion pour comprendre ce qui arrive pour ensuite être en mesure de prendre les meilleures décisions possibles.
- Car se poser, c’est prendre le temps de la réflexion pour évaluer la situation pour la mise en place de moyens et d’objectifs.
- Avant d’aller au point B, vous devez savoir d’où vous partez pour d’établir votre feuille de route pour arriver à ce point B.
- Conduire votre vie est aussi simple que conduire votre voiture équipée d’un GPS. Vous devez savoir exactement vous voulez aller.
- Mais il y a bien sur des étapes intermédiaires avant le départ pour le point B. Vous ne vous mettez pas au volant de votre voiture sans savoir ou vous voulez aller, n’est-ce pas ?
- Et puis, il y a les pannes de parcours à prendre en compte, ces trois cas en sont des exemples vivants. Ainsi avoir toujours à l’esprit : ok, j’ai ma feuille de route, et je suis dans la mouise, comment je vais m’en sortir ?
A tout problème, sa solution… !
Mourir de lassitude, ou vivre et rebondir :
histoire de résilience… résilience réussie !
A vous de me dire ce que vous inspire ces trois cas… avec les solutions auxquelles je n’aurais pas pensé…
Le mot de la fin : la résilience est au cœur de chacune de nos vies.
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