Excalibur Chroniques (T3) Luchar

Chronique : « Excalibur Chroniques T3″ : Qui brandira l’épée Excalibur et deviendra le roi des rois ?

Scénario : Jean-Luc Istin, Dessin : Alain Brion,

Public conseillé : Adultes et Adolescents,

Style : Historique, Fantastique
Paru aux éditions Soleil, le 18 juin 2014
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L’Histoire et le Scénario

Deux cas sont possibles :
Si vous avez vécu en ermite une bonne partie de votre vie, vous ne connaissez pas Arthur, ni la Dame du Lac ou Merlin l’Enchanteur…
Vous êtes sur le point de découvrir un univers envoûtant et magique qui ne peut pas vous laisser indifférent. C’est le récit puissant et haletant d’une épopée hors du commun qui s’offre à vous ! Rien que cela !
Si vous êtes fan du film Excalibur (de John Boorman), vous avez lu et relu les œuvres originales des « Chevaliers de la Table Ronde« . Alors pourquoi aborder cette énième version d’un mythe qui n’a plus aucun mystère pour vous ?
Parce que Jean-Luc Istin laisse libre court à son imagination (fertile) et sort des sentiers battus. Ainsi, l’élément central et immuable du récit est l’épée Excalibur, et pas de surprise, elle est bien là, fichée dans un roc. Par contre, c’est bien différent pour les autres personnages :
Merlin n’a rien du vieux druide un peu décrépit habituellement dépeint : c’est un homme athlétique et sans âge…
Une nouveauté : le dieu cornu. C’est l’adversaire de Merlin. Cet être maléfique peut prendre de nombreuses apparences et nous réserve bien des rebondissements.
Arthur n’est qu’un enfant mais les intrigues et les complots sont déjà bien présents.
Tout est possible : une question un peu incongrue finit même par s’imposer : qui va finalement posséder l’épée Excalibur ?

Le Dessin

Difficile d’être insensible à la qualité du dessin d’Alain Brion qui a autant de talent pour représenter une citadelle en feu, l’orée d’un bois, ou le corps d’une femme.
Les couleurs sont vraiment superbes : ça ressemble à un travail en couleur directe et il est difficile de croire que l’on est devant un travail réalisé uniquement avec des outils numériques ! Les scènes ressemblent parfois à de vrais tableaux : juste un (petit) bémol. Le découpage des cases et cet effet tableaux rendent les personnages un peu « statiques », un peu figés. A part ça, c’est du grand art !

Pour résumer

Vous pensez connaître la légende d’Excalibur ? Ouvrez cet album et découvrez un scénario inventif et surprenant, servi par un dessin dont le trait n’a rien à envier à la couleur.
Vous ne le regretterez pas !