Cela fait plusieurs jours que j’y pense et que j’y repense que je m’interroge sur la façon d’en parler, je souhaiterais soulever le problème de l’instinct, de la sensation, de la perception et du sens… Du fameux 6e sens que les scientifiques s’évertuent à dénigrer pour des raisons justement, « scientifiques. »
Mais ne vous attendez pas à ce que je vous donne la recette ou que je vous envoie dans un centre de développement du 6e sens, pour ça, vous irez chez Madame Soleil.
Je souhaiterais tout d’abord définir, pardonnez-moi si cela devient scolaire, les objectifs de la science.
La science est une discipline organisée et menée par des petits « esprits malingres et noirs », comme disait Roland Barhtes, prêt à tout pour justifier leur point de vue.
Elle est devenue depuis Pasteur, le fer de lance d’une nation, le progrès et la science pour sortir de l’obscurité. À ce propos, même si Louis Pasteur à découvert et permis d’éradiquer la rage, ses résultats dans le traitement n’ont pas été d’une systématique réussite et les effets secondaires de la vaccination ont même été parfois dévastateurs. Alors oui, c’est vrai, la science a beaucoup apporté, elle nous fait progresser, elle nous permet de prolonger la vie, et dans quelles conditions, la science est l’apanage des grandes nations.
Mais a-t-elle réponse à tout ?
Ce qui est exaspérant avec la science, c’est qu’elle arrive devant vous, elle se pose là, comme un cheveu sur la soupe, et, les bras en anse de panier, elle vous assène des vérités inoxydables comme s’il ne pouvait y en voir d’autres.
- « Deus Lex » la loi de Dieu, la loi de la Science !
Et pourtant, les exemples sont nombreux dans la contradiction scientifique de cette vérité divine, un jour un postulat, un jour un contre postulat, on ne cesse de nous balancer des vérités qui passent leur temps à se chasser les unes les autres. Vous parlez d’une vérité. C’est comme notre justice, un juge statue sur une affaire, un autre affirme le contraire, et pourtant la justice est souveraine ? Non, elle est simplement humaine, avec son cortège de défauts, de sottises, de corruption malsaine toujours en faveur des nantis, des laboratoires, des hommes politiques qui ont tous les droits, et peu de devoirs, et jamais en faveur des petits, des gens simples.
Je prendrais l’exemple de l’amiante, que chacun connaît à présent, à aucun moment, la science n’a prétendu que l’amiante était hautement toxique pour les humains, mais aujourd’hui, vous prononcez le mot « amiante », et l’on vous saute à la gorge, on court dans tous les coins en jetant les bras au ciel et en criant :
- Au secours Seigneur, on m’assassine…
Il faut admettre que les autorités sanitaires en France n’ont strictement rien fait pour protéger la population pendant des décennies, car, ne rêvez pas, l’amiante se trouve absolument partout, dans vos maisons, dans vos fours, dans vos conduits de cheminée, machines à pain, dans une quantité d’endroits auxquels vous ne penseriez même pas. Aujourd’hui au Canada, on continue à extraire et à exploiter l’amiante dans les carrières, en prétendant que c’est totalement inoffensif, car, le marché économique est plus important que la santé de quelques centaines de riverains. En France, les scientifiques et les pouvoirs publics ont finalement reconnu sa toxicité, il était temps, mais après combien de morts ?
Un autre exemple :
Pour le traitement du cancer, les scientifiques avaient trouvé, il y a vingt ans, une idée géniale :
- On va brûler la tumeur avec des rayons radioactifs et puis on donnera une bonne chimiothérapie pour faire le reste du travail.
Conséquence, on a pu observer que les patients mourraient autant des cancers que de leurs traitements. Brûlés à outrance par méconnaissance des effets du rayonnement à tel point, qu’aujourd’hui, les cancérologues réfléchissent plus à soigner le mal de l’intérieur en renforçant les défenses immunitaires de l’individu.
Ah ! la brillante idée que celle de croire qu’en réalité, le mal serait une conséquence d’un manque au sein du corps, un manque que l’on pourrait combler avec des compléments nutritifs et vitaminés, des plantes merveilleuses, comme l’Artémisia Anuna, que l’OMS vient d’interdire, et pour cause, cette plante guérie du cancer, et serait hautement dangereuse pour l’industrie médicale, pharmaceutique…
Il était temps que l’on y pense, il était temps que les scientifiques apprennent à faire confiance aux forces de la nature, plutôt qu’à une technicité qui, à chaque décennie, est oubliée pour une autre, et on appelle cela le progrès ?
Et juste à ce moment, ma fille m’interrompt dans mon article en me disant qu’un copain lui a prêté un jeu horrible sur sa Nintendo, elle me le montre :
- Hey ! Regarde papa, c’est dégueulasse, c’est des morts vivants, ça me fait peur.
Je regarde, c’est effectivement dégueulasse, une bande de morts vivants dans une prison qui veulent tuer le protagoniste, qui heureusement à un flingue.
- On joue comment ?
- Et bien tu prends le stylet et tu tapes sur les sales bêtes, comme ça…
- Comme ça ?
- Oui.
- Mais c’est génial ! Tu n’as pas des devoirs à faire ?
- Si !
- Et bien vas-y.
Et je me retrouve comme un gosse à tirer sur les morts vivants pendant deux heures. Ouf ! ce n’est déjà pas facile de tirer sur les vivants dans d’autres jeux, mais alors là, c’est épuisant cette tension. Brrr ! j’en frissonne encore. Je n’ai pas réussi à dépasser le second niveau, mais je ne suis pas très doué pour ce genre de jeux.
Ah ! Oui, revenons à notre article
Donc, ce sont ces mêmes scientifiques et pseudo scientifiques, qui prétendent, qui affirment que les sensations extrasensorielles, les esprits, les fantômes, n’existent pas. Je ne prétends pas que les fantômes existent, je n’en sais rien, je n’en ai jamais rencontré, mais comment prétendre le contraire, si l’on n’a pas de preuves de leur existence où sont les preuves de leur inexistence ?
Ce sont d’ailleurs les mêmes scientifiques et esprits logiques, ainsi que tous les courants de la philosophie classique qui vous affirment que les animaux ne pensent pas. Par exemple, votre chien est une bête qui réagit à des codes déterminés par son instinct naturel. J’ai entendu ce discours pendant un an en cours de philosophie, et je me battais bec et ongle avec mon professeur avec lequel je m’entendais remarquablement pour lui prouver le contraire de ce qu’il avançait, j’avais un chien et je savais bien que celui-ci pensait, et même qu’il rêvait, ce chien avait une réflexion, il réfléchissait, agissait, depuis j’ai eu d’autres chiens, un chat, tous avait une âme merveilleuse, une pensée, une intelligence, et je n’ai jamais douté que ces êtres furent intelligents, malgré le discours des philosophes et ils ont même quelque chose plus que les humains, un amour inconditionnel et pas simplement en échange de la nourriture qu’on leur donne, non, ils aiment leur maitre comme on aime un dieu, et ce n’est pas la, un signe d’infériorité, loin de là.
C’est sans doute pour cette raison que le chat qui ne miaule pas dans la nature miaule avec les humains. (ironie) Ce miaulement qui est en dehors de toute logique dans la nature, et cela ne met pas la puce à l’oreille aux récalcitrants ? Non, bien sûr, il s’agit juste d’un animal, juste d’une bête.
C’est pour les scientifiques, plus facile d’imaginer qu’un animal ne pense pas, pour lui faire subir des tortures dignes de celle des nazis dans un laboratoire, pour faire, dit-on, progresser la science. S’ils avaient conscience que les animaux avaient une pensée et même une âme, comme, le considèrent les bouddhistes, les expériences menées sur les bêtes ne seraient pas possibles, ce seraient des assassinats, ce sont des assassinats. Mais, la science bâtit sa réputation sur des cimetières. On a tous été horrifiés par les horreurs commises par les nazis sur les êtres humains et pourtant, on accepte, on tolère les mêmes atrocités sur les animaux ?
J’ai déjà parlé de la conférence de Valladolid (1527) en Espagne, dans cette même conférence, les Pères de l’Église avaient à statuer sur l’avenir des Indiens du Nouveau Monde.
Comme ils n’étaient pas baptisés et qu’ils n’avaient pas le dieu chrétien en adoration, ils étaient idolâtres, alors, on pouvait leur faire subir ce qu’on voulait, puisqu’ils n’avaient pas d’âme, comme les animaux.
Ces Indiens étaient autrement plus évolués que les Européens justement parce qu’ils n’avaient pas le Dieu des blancs en amour, ils en avait un autre, des autres, ils avaient une spiritualité et une connaissance du monde et de l’Univers que l’on interdisait même aux blancs, on a condamné les recherches de Copernic sur l’héliocentrisme, théorie selon laquelle le soleil est au centre de l’Univers, reprenant là ou Ptolémée s’était interrompu, et Galilée, a échappé de peu au bucher pour avoir eu conscience de la vérité cosmique, face à l’obscurantisme chrétien qui, pour avoir raison, ne trouvait d’autre moyen que de torturer et d’assassiner. Lorsque les conquistadores sont arrivés dans le Nouveau Monde ils ont demandé, à qui était cet or qu’ils découvraient avec envie et cette forte volonté de le piller, les Indiens répondirent :
- L’or est aux dieux…
En pointant le ciel du doigt. Jésus indiquait justement que les biens et les richesses devaient être distribués à tous et ces Américains, les défenseurs du matérialisme et de la perversion de l’argent, qui s’imposent en affirmant leur croyance en Dieu tout en pillant les ressources d’une terre qu’ils ont volée aux tribus natives, aux peuples premiers en les exterminant, ces mêmes Américains mettraient Jésus sur un bucher aujourd’hui pour ses idées malsaines et communistes.
Et bien, ces merveilleuses pensées matérialistes sur la puissance de l’homme occidental civilisé, il semble qu’elles s’appliquent également aux animaux que nous considérons comme inférieurs. Pourtant, rien ne vaut le flair d’un chien pour trouver une piste, rien ne vaut le rein d’un porc pour la greffe humaine. L’homme s’arrange avec sa conscience pour valoriser ses propres intérêts aux dépens de ceux de la nature dont il est lui même le produit.
Or, moi qui ai un chien, je constate que celui-ci pense et même, qu’il rêve, comme nous, oui comme nous.
Oh bien sûr, il ne rêve pas de ce à quoi nous rêvons, nous ne sommes pas si semblables que cela après tout, mais il rêve tout de même et il manifeste ses réactions durant son sommeil par des grognements, des jappements et des couinements. Il rêve comme un humain rêve à ses angoisses ou à ses désirs.
Évidemment, pour un grand nombre d’humains, accepter cette réalité, c’est être capable de croire à une vérité naturelle évidente que nous tentons d’enfouir au fond de nous. Nous savons que les Baleines et les dauphins ont une structure cérébrale équivalente, égale et même supérieure à celle des humains.
Ah ! je vois d’ici, j’entends d’ici, les sceptiques hurler que je suis un fou et un imbécile de penser de la sorte, de croire qu’un animal serait l’égal de l’homme. Pourtant, on a bien découvert en Sibérie des gravures sur la roche, vieilles de 6 000 ans, montrant un lien partant de la tête de la baleine et se plongeant dans la tête d’un homme, décrivant ainsi, le lien étroit qui liait ces deux espèces l’une à l’autre.
Aux sceptiques et adeptes convaincus, je répondrais ceci :
- S’ils ont le droit de croire en Dieu, au Déluge, à Moïse et aux miracles de Jésus, pourquoi n’aurais-je pas le droit de croire aux miracles de la nature ?
Toutes, je dis bien, toutes les cultures traditionnelles ont tissé un lien entre l’homme, la nature qui l’entoure, les dieux et les esprits du passé. C’est un ensemble d’une grande cohérence qui permet d’obtenir des résultats, des conséquences inhabituelles et illogiques, loin de tout fondement scientifique.
Un exemple simple et vécu en occident avec votre humble serviteur :
- Lucille était une chienne extrêmement pacifique, sans la moindre agressivité, elle n’a jamais mordu personne, ni aucun enfant, et Dieu sait que certains d’entre eux auraient bien mérité d’être pincés pour leur sadisme envers les animaux.
Un jour, un type que m’envoyait un copain à lui pour voir un synthétiseur que je vendais sonna à la porte. Je ne le connaissais pas, je le fis entrer, la chienne d’habitude si calme ne cessa d’aboyer contre l’individu jusqu’à ce que je finisse par le mettre dehors. En le voyant, j’avais éprouvé un étrange sentiment de méfiance et mon chien avait senti également un danger, d’autant que ma fille devait avoir 13 mois et la chienne était encore plus alerte.
J’appris plus tard, que ce garçon était un dangereux malade qui n’hésitait pas à user de violence lorsqu’il était contrarié, sorte de schizophrène lâché en pleine ville. En le mettant dehors, je reçu durant trois jours des coups de téléphone anonyme qui ne pouvaient venir que de lui, puisque je n’étais pas dans l’annuaire, et que l’ami que nous avions en commun, lui avait donné mon numéro à la suite de cette mise à la porte, en plus, c’était un gros malin.
Cet exemple nous montre comment l’instinct peut nous permettre d’éviter drames et catastrophes. Nous avons tous des pressentiments, mais la société s’efforce de nous convaincre que ce ne sont que des fadaises, des contes à dormir debout, même si ça marche.
Dans notre société, on nous refuse le droit d’envisager que l’on pourrait percevoir autrement la réalité alentour, la science, la logique cartésienne est maîtresse de tout.
Et bien je dis non ! Sur le béton, des pousses de blé se mettent à germer, la nature trouve un chemin, là où l’homme, la science de l’homme, a pensé l’éradiquer.
Ce que je tiens à dire, c’est que rien n’est défini, rien n’est établi, nous croyons dur comme fer à notre civilisation, mais celle-ci peut s’éteindre en un claquement doigt, le corps céleste Apophis est là pour nous le rappeler. Nos jours sont comptés, qui sait si ce qui a détruit les dinosaures ne nous détruira pas à notre tour en 2036 ?
La science n’est pas la panacée de l’humanité, la science peut aider l’humanité à progresser, à renforcer la pensée individuelle qui l’unit à la majorité pour lui permettre de travailler dans le sens de la communauté.
Mais je n’aime pas cette idée d’un monde organisé, dirigeant des milliards d’êtres humains décérébrés par des années d’abêtissement organisées, d’empoisonnement systématisé, pour réduire l’homme à sa portion congrue, celle d’un bipède soumis et obéissant. Il s’agit là d’une longue et lente stratégie qui vise à nous plonger dans l’esclavage par la suppression des libertés physiques et intellectuelles.
La subversion du pouvoir de l’esprit est trop dangereuse pour y croire et pourtant, je vous encourage à développer vos sens pour préserver votre liberté, ce n’est pas seulement, important, c’est d’une nécessité vitale.
Le grand poète hongrois et mon deuxième père, Gyula Obersovsky qui a passé tant d’années dans les geôles staliniennes en Hongrie, s’était vu casser les doigts pour qu’il n’écrive plus, il répondit à ses bourreaux :
- Vous pouvez briser tous les os de mon corps, vous ne briserez jamais mon âme.
Et bien, soyez humain jusqu’au bout et ne laissez personne briser votre âme, ni vos sens, car chacun d’entre vous est un être exceptionnel dès qu’il s’ouvre à la conscience et à la spiritualité, alors vous prendrez le rôle de votre 6e sens.
Nous vivons une époque formidiable…