Certains titres sont définitivement plus explosifs : « Follow Me Back », « Going To Hell » ou encore « Why'd You Bring A Shotgun To The Party ». Mais « Going To Hell » contient également quelques morceaux lents, comme la ballade « House On A Hill », ou encore l'excellent « Burn », intense mais un peu court à mon goût. D'autres sont plus classiques : « Fucked Up World », « Absolution ».
Dans l'ensemble les titres sont plus longs que sur le premier album, par conséquent un peu répétitifs : « Sweet Things », « Blame Me », « Absolution ». Ce dernier, avec les versions acoustiques de « Going To Hell » et « Sweet Things » de la version limitée de l'album, montrent que The Pretty Reckless ont surtout un très bon guitariste.
Une question me taraude tout de même : d'où lui vient donc cette envie de se mettre à poil tout le temps ? Il n'y a qu'à regarder le clip de « Heaven Knows » ou le plus récent « Messed Up World », ou encore certains lives lors desquels elle apparaît en sous-vêtements. Comme si elle avait besoin de ça pour être acceptée, se faire une place dans le milieu et être crédible. Pourtant sa musique vaut la peine qu'on l'écoute sans toute cette décadence. Téméraire, d'accord, mais Taylor ne semble connaître aucune limite : commencer son album par un orgasme (ou le simple fait de le placer dans l'album), il faut le faire quand même !
Toujours à la limite de l'obscénité, Taylor Momsen pourrait être la fille cachée d'Ozzy Osbourne et de Lita Ford. Moins catholique que son père, plus électrique que sa mère. La belle téméraire ne manque pas d'audace, c'est certain, et n'a pas fini de faire parler d'elle. Et c'est tant mieux !