J’habiterai
cette lumière d’après la pluie
qui souffle sur la braise
des coquelicots dans les blés
qui fait chanter les arbres
et courir de joie
les poules d’eau sur la rivière
Le vent conduira
l’ombre de ma main
J’écrirai sur le sable
un poème sans fin
pour célébrer la vie.
***
Serge Wellens (1927-2010) – Poèmes de l’inconfort (2010)