Tyrant // Saison 1. Episode 6. What the World Needs Now.
« Wake up, look who’s back. »
Avec cette phrase j’ai explosé de rire et encore une fois, Tyrant m’a démontré à quel point toutes ces histoires sont ridicules. La rencontre entre Jamal et le Sheik aurait pu
démontrer qu’au fond Tyrant était une série prête à changer mais il n’en est rien, les dialogues sont les plus simplistes possibles et il n’y a pas grand chose qui est creusé
d’un point de vue purement politique. Du coup, Jamal reste égal à lui-même, ce dictateur qui ne cherche pas à grandir et surtout à changer la direction politique de son pays. Barry tente toujours
de faire des choses pour le bien de l’image de son frère mais ce dernier fait tout pour les ruiner. En tout cas, il n’y met pas vraiment du sien. C’est ce que j’ai pu retenir de l’histoire du
Sheik exilé qui se trouve maintenant être… mort. La scène de la mort du Sheik, tué des mains de Jamal, était logique. De toute façon, je ne vois pas comment Tyrant aurait pu
achever cette intrigue d’une autre façon. La série ne veut pas nous surprendre et tombe donc dans tous les panneaux possibles et imaginables. Ce que veut le Sheik ce sont des élections libres
pour un Président en échange d’une libération de la place, occupée par les opposants au régime de Jamal.
Abbudin est un pays qui pourrait être un vrai lieu de réflexions politiques mais j’ai l’impression que par peur de froisser le Moyen Orient, Howard Gordon ne fait pas grand chose
pour nous faire réfléchir sur la dictature et ses enjeux. Alors que c’est l’un des atouts de cette série justement, de pouvoir nous informer et nous faire réfléchir mais malheureusement
Tyrant est toujours aussi crétine. Dans cet épisode Barry va réussir à convaincre Jamal de rencontrer le Sheik et forcément cela ne va pas se dérouler comme prévu. Du coup, Barry
va encore une fois passer pour l’américain donneur de leçon et Jamal pour le frère qui n’en fait qu’à sa tête. Je trouve ça assez dommage car c’est encore une fois l’impression que la série ne
veut pas aller de l’avant. Le schéma se répète d’épisodes en épisodes, sans se renouveler. Et moi, quand je regarde une série comme Tyrant, je dois avouer que j’attends tout de
même quelque chose de différent. Par ailleurs, nous avons le Sheik qui en rajoute une couche en parlant de Jamel comme d’un lion et Bassam, « the lion tarner ». Encore une fois un moyen
d’énerver Jamal et de nous emmener petit à petit à la scène finale particulièrement prévisible.
Note : 3/10. En bref, il ne se passe rien de bien intéressant et le côté dynastique de la série est toujours tourné au ridicule.