Graceland // Saison 2. Episode 6. The Unlucky One.
William Rotko (créateur de The Beast, Agent Double) a voulu insuffler à Graceland un ton beaucoup plus dramatique. Notamment en
poussant Paige dans ses retranchements. « The Unlucky One » se trouve donc être l’épisode que j’attendais depuis le début de la saison. Je ne m’attendais pas du tout à
être aussi bien surpris, surtout que l’épisode précédent, dans sa mécanique très huilée était décevant. Il n’y avait aucune surprise dans l’épisode précédent et malheureusement j’avais envie
d’être surpris dans le bon sens du terme. Mais la série ne s’était pas vraiment décidée à m’offrir ce que j’attends de sa part. Paige est l’un des meilleurs personnages de de la série car c’est
aussi l’un des plus touchant. Elle apporte donc une belle dose d’émotions assez justes à un épisode qui aurait pu être une véritable catastrophe. Elle va donc retrouver dans cet épisode sa
Tinkerbell mais son aventure est très loin d’être terminée et le début de l’épisode n’est que le début de ses galères. Mais justement, de démontrer que les infiltrés de la série ne sont pas là
pour rigoler et que parfois ils peuvent vivre des choses terribles, cet épisode tente de le démontrer. William Rotko n’avait pas forcément réussi à faire grand chose de
The Beast mais il y avait une vraie volonté de faire un polar très sombre mettant en scène un Patrick Swayze plus éteint que jamais.
Il n’a donc pas été aidé mais le côté taciturne du héros était presque l’un des éléments les plus fascinants de sa série. Graceland est une série différente mais quand elle nous plonge dans son
côté très sombre, elle gagne alors des points et c’est ce qu’elle fait avec ce nouvel épisode. Le fait qu’elle soit en danger constant prouve qu’au fond Graceland n’est pas une
série faite pour rigoler et c’est une très bonne chose. Je n’ai pas envie de voir des choses où l’on tente de nous amuser encore et encore. Après tout, Emily Rose n’a apporté que
ça, du fun et au fond ce n’est peut-être pas ce dont la série a besoin. J’ai adoré le personnage de Jessica Foster mais j’ai donc largement préféré ce qui se déroule avec Paige. En parallèle,
Briggs et Mike mettent tout en oeuvre afin de retrouver Paige qui est prise au milieu de ce trafic sexuel. La pauvre, elle en a vécu des choses terribles mais je crois que cette saison c’est
vraiment le pompon pour elle. Le tout fonctionne par ailleurs assez bien dans son ensemble même du point de vue de Briggs et Mike alors que ces deux là forment un duo qui rappellent les meilleurs
heures de la première saison (il y en avait eu, bien évidemment.)
Note : 8/10. En bref, un épisode que j’attendais. Je n’ai pas été déçu.