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Creepshow 3

Publié le 31 juillet 2014 par Olivier Walmacq

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genre: horreur, comédie horrifique (interdit aux - 12 ans)
année: 2006
durée: 1h55

l'histoire: Fermez les portes, baissez les rideaux, et savourez bien enveloppé dans le noir, une nouvelle succession de sketches macabres et comiques, dans la pure tradition des comics horrifiques des années 1950.  

la critique d'Alice In Oliver:

Il faut bien le reconnaître: les films d'horreur se divisant en plusieurs sections et/ou plusieurs sketches sont souvent sans intérêt et s'apparentent à des petits navets. Pourtant, le genre peut s'appuyer sur plusieurs références, entre autres, le superbe Creepshow de George A. Romero.
Plus que jamais, Creepshow reste la référence d'un genre souvent inégal et se démarque surtout par son originalité, son humour noir et cynique et sa réalisation, très influencée par l'univers de la bande dessinée. Le film remportera un vif succès à tel point que deux suites seront réalisées.

Sans être forcément honteux, Creepshow 2 reste largement inférieur à son modèle et constitue une grande déception. Reste à savoir si Creepshow 3, réalisé par Ana Clavell et James Glenn Dudelson en 2006, relève (ou non) un peu le niveau.
La réponse est hélas négative. Pire encore, Creepshow 3 est bel et bien le plus mauvais épisode de la trilogie... et de loin ! Ce troisième et dernier chapitre se divise en cinq sketches. 
"Alice": Une jeune fille égoïste n'aimant guère ses parents et son quartier rêve de les quitter. Un jour elle rentre à la maison pour découvrir son père en train d'essayer une nouvelle télécommande universelle, laquelle transforme la réalité à chaque utilisation...

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"The Radio": Un agent de sécurité nommé Jerry est régulièrement en butte à son voisin, un proxénète et dealer de la pire espèce. Un soir, Jerry achète une radio à un vagabond et commence à recevoir des messages lui enjoignant de s'emparer d'une forte somme d'argent et de commencer une nouvelle vie... "Rachel the Call Girl": Une prostituée trucide ses clients afin d'atteindre l'orgasme...
"The Professor's Wife": Le professeur Drayton, spécialiste de la robotique convie ses deux meilleurs étudiants à une soirée chez lui. Le vieux savant solitaire s'apprête à convoler avec une très jeune et jolie demoiselle. Mais n'aurait il pas plutôt confectionné un androïde ?

"Haunted Dog": Un médecin égocentrique et détestable est poursuivi par le fantôme d'un sans abri à qui il a offert son hot-dog tombé par terre. En résumé, tout ce qui faisait le charme du premier volet a entièrement disparu dans ce troisième opus.
La réalisation à base de vignettes animées n'est plus. Même chose pour l'humour cynique, curieusement absent de ce Creepshow 3. Même les sketches présentés n'ont aucune originalité. Sur le fond, on se demande même comment ce film peut porter le titre de Creepshow tant il se révèle inspide, banal et bancal.

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L'idée de ressusciter la saga vient de la société indépendante américaine Taurus. Vingt ans après, il s'agit de donner un peu de sang neuf au premier épisode, déjà âgé de vingt ans à l'époque (donc en 2006). En même temps, Taurus n'en est pas à son premier navet.
Par le passé, Taurus a déjà produit Le Jour des Morts Vivants 2 qui, lui aussi, n'entretenait aucun lien avec son prédécesseur. Les amateurs du premier Creepshow sont donc priès de s'abstenir. Non seulement les différentes sections sont nulles, mais Creepshow 3 brille surtout par ses effets spéciaux ringards, des maquillages hideux et de rares séquences animées complètement nazebroques.
Pire encore, ce troisième chapitre n'a même pas le charme d'un bon vieux nanar. Continue ???

note: 0/20 (en notant sympa)
note naveteuse: 18.5/20


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