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Star Trek Premier contact

Publié le 31 juillet 2014 par Olivier Walmacq

Le capitaine Picard et l'Enterprise se retrouvent une nouvelle fois face aux Borgs, tout en essayant de préserver une événement spatial majeur...

Affiche française - Star Trek: Premier Contact

La critique cherchant le contact de Borat

N'ayant pu voir Generations (Arte avait diffusé en juin 2013 la plupart des films de la saga, sauf celui-ci, Insurrection, Nemesis et le reboot), passons directement au huitième volet de la saga Star Trek, Premier contact. Sorti en 1996, il met en scène l'équipage de la Nouvelle Génération composée de Patrick "Picard" Stewart, Jonathan "Riker" Frakes (qui accessoirement est le réalisateur du film, ainsi que du suivant), Brent "Data" Spiner, LeVar "LaForge" Burton, Michael "Worf" Dorn, Gates "Crusher" McFadden et Marina "Deanna Troi" Sirtis. Même si le capital sympathie n'est pas le même que celui de l'équipage de Kirk (il faut dire aussi que les personnages existent depuis quatre décennies à l'époque, aussi bien sur le petit que le grand écran), mais l'équipage de Picard ne manque pas de charme non plus et notamment son capitaine. Ceux qui ne connaissent pas trop La nouvelle Génération risque d'être un peu désarmé face à ces aventures.

En effet, les Borgs sont dans la mythologie Star Trek depuis cette série et se caractérisent comme des être mi-humain, mi-robot. Jean-Luc Picard s'était fait assimilé (transformé) en Borg et s'était alors retourné contre la Fédération. D'où une haîne similaire à celle de Kirk avec les klingons et qui s'accentue par le fait d'avoir été assimilé à ce groupe. Une tension qui se ressent tout au long du film et qui se retrouve également chez un autre personnage, Data. Cet androïde se fait kidnappé aussi par les Borgs et ils cherchent à le rendre encore plus mécanique. Ce qui s'avère improbable tant le personnage cherche au contraire à devenir plus humain. Un conflit intérieur de plus, d'autant que Data est du genre à avoir une conscience. Le premier contact du titre n'est donc pas le premier affrontement entre l'Enterprise et les Borgs, mais avec un événement crucial dans l'aventure Star Trek: l'événement qui a permi l'ouverture de la Terre avec les autres peuples de l'univers et notamment les Vulcains.

Les Borgs cherchant à détruire le vaisseau ayant permis ce contact, l'Enterprise se téléporte la veille du lancement. Ce qui permet de découvrir un James Cromwell inhabituel, particulièrement fêtard. L'acteur est pourtant assez sous-employé ou tout du moins il n'a que la fonction du faiseur de miracle. Ce qui est un peu dommage compte tenu du prestige de cet acteur. Un rapport que l'on pouvait déjà repprocher à Terre inconnue où Christopher Plummer était laissé de côté en plein milieu de film, à notre grand regret. Frakes préfère miser sur l'insertion de Alfre Woodard (vue notamment dans Desperate Housewives) dans l'Enterprise, autre personnalité venant de 2063. Une héroïne qui n'hésite pas à mettre en joug l'ami Picard ou à le remettre à sa place. Pour le reste, Frakes n'en oublie pas l'action avec quelques séquences sympathiques. Notamment quand il s'agit de dégommer plusieurs membres de l'Enterprise ou dans une baston spatiale pour le moins sympathique. 

Un épisode sympathique, qui permet d'entrer définitivement dans une autre aire pour la saga cinématographique Star Trek

Note: 15/20


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