Désormais, il est de bon ton après un évènement sportif de « débriefer » celui-ci sous tous les angles. Ainsi, les sportifs, l’organisation, les entraîneurs, les médias…tout le monde y passent. Et pour le dernier cité, les critiques sont souvent acerbes. Notamment, lorsque France Télévisions et son célèbre service des sports sont de la partie. Après des JO d’hiver d’une médiocrité affligeante de l’avis de la France entière, la retransmission du Tour de France, chaise gardée du service public, était scrutée de près par tous. A cette occasion, on retrouverait la fine équipe avec aux commentaires de l’étape du jour, Thierry Adam et Laurent Jalabert, assistés sur les motos par Cédric Vasseur, Nicolas Geay et Jean-François Kerckaert. Pour ceux-là, pas grand chose à redire tant leur connaissance du vélo n’est plus à prouver même si Thierry Adam a ses fans et ses détracteurs. Par contre, c’est l’icône nationale, Gérard Holtz, qui en prend un coup. En effet, la presse étrangère n’a pas du tout mais alors pas du tout apprécié le tour de « Gégé ». Et au premier rang duquel figurent nos amis/ennemis belges. Pour un journaliste du quotidien « La Libre Belgique », Holtz représente « l’égocentrisme, l’outrecuidance et le chauvinisme ». Il lui reproche en particulier sa volonté de vouloir voler la vedette aux cyclistes en se mettant toujours dans le champ de la caméra et d’avoir eu un comportement indigne lors de son altercation avec un policier belge quelques secondes avant le départ de l’étape entre Ypres et Arenberg Porte du Hainaut. Outre ses « face cam » incessantes, c’est son chauvinisme qui est dénoncé par « La Libre » mais aussi par la presse italienne et son étendard la « Gazzetta dello Sport. Lui et les médias français en général, auraient eu tendance à privilégier la place sur le podium de Jean-Christophe Péraud et Thibaut Pinot, plutôt que la victoire de Vincenzo Nibali. Si l’on peut aisément comprendre ses critiques, il faut rappeler que le phénomène « chauvinisme » a touché le monde entier lors de la dernière Coupe du monde et n’est pas le seul apanage des français. Qu’en aurait-il été si deux Diables Rouges à pédales avaient pris place sur le podium de la Grande Boucle chers amis d’outre-Quiévrain?