Un Organisme Génétiquement Modifié (OGM) est un organisme qui a vu son ensemble de gènes modifiés afin de lui donner une caractéristique nouvelle.
La modification génétique permet à la plante d’avoir un meilleur rendement et d’être plus résistante aux insectes et aux herbicides notamment.La réglementation sur les OGM varie d’un pays à un autre : les États-Unis cultivent et commercialisent une vingtaine de plantes transgéniques.En Europe, le principe de précaution est appliqué, afin dévaluer les risques et les impacts des OGM avant de les cultiver à grande échelle ; la législation couvre les utilisations d’OGM en laboratoire et dans les champs, ainsi que tous les types d’OGM.Les OGM sont l'objet de débats houleux au sein des pays membres de l'Union Européenne, et certains pays membres comme la Roumanie, ont décidé d'interdire les cultures OGM. En France, un projet de loi encadrant les cultures OGM a été voté en 2008 dans un climat de grande tension.Les OGM sont soupçonnés d’avoir des impacts négatifs sur la santé humaine et sur l’environnement : toxicité, risques allergènes, risques pour les écosystèmes… De plus, ils sont volatiles, et peuvent contaminer d'autres champs, qui ne cultivent pas d'OGM à l'origine.Aujourd’hui, ces risques sont en cours dévaluation, et les premiers résultats sont défavorables aux OGM. Une étude IFOP démontre que 59 % des français seraient prêts à payer un produit plus cher s’il est garantit sans OGM.Les OGM issus pour 90 % d'entre eux de l'entreprise Monsanto, entreprise américaine à l'origine de nombreux produits chimiques hautement toxiques, tels que l'agent orange ou les PCB,. Monsanto est soupçonné et a été condamné pour avoir masqué et nié les conséquences sanitaires et environnementales de ses produits, et être responsable de pollutions, de maladies graves et de décès dus à la toxicité de ses produits. De plus, les OGM requièrent l'utilisation du Roundup, puissant herbicide commercialisé par Monsanto.En 2006, environ 102 milliards d’hectares de plantes transgéniques étaient cultivées dans le monde.Agriculture intensiveL'agriculture intensive est caractérisée par l'utilisation massive d'intrants (produits, matériels). Elle repose sur une mécanisation poussée et l'usage d'engrais chimiques, depesticides, fongicides, herbicides…afin de maximiser la production.Ce mode de production assure un rendement des cultures important, ce qui permet de nourrir une population mondiale toujours plus nombreuse ; mais il met en péril la biodiversitéet la santé humaine, en étant responsable de lapollution des sols, des nappes phréatiques et cours d'eau souterrains.Les eaux polluées par les substances chimiques et organiques utilisées dans l'agriculture intensive s'infiltrent dans le sol, ruissellent, pour atteindre les nappes phréatiques, les cours d'eau souterrains et les rivières avoisinantes.Le traitement des eaux polluées par les nitrateset les produits phytosanitaires notamment est très coûteux, et son efficacité est limitée. Le traitement des eaux ne peut pas anéantir toutes les substances chimiques ou organiques utilisées dans l'agriculture intensive, qui se retrouvent au final dans l'environnement.L'eau est durablement polluée, dégrade voire détruit la biodiversité présente dans les sols et les cours d'eau, et ne peut pas être consommée par l'homme sans être traitée, sous peine de maladies hydriques graves, qui peuvent s'avérer mortelles.L'agriculture intensive contribue à la désertification des sols. Les haies, les petits bois, les talus, les prairies sont détruits pour favoriser la plus grande surface agricole possible : mais ils contiennent une riche et essentielle biodiversité, et leur éradication est également responsable de fortesinondations, car les barrières naturelles au ruissellement des eaux n'existent plusDe plus, les besoins de plus en plus importants en surface agricole contribuent à la déforestation.Le recours à l'agriculture intensive apparaît cependant indispensable, notamment afin de contribuer à la résolution de la crise alimentaire mondiale qui sévit depuis 2007. Elle doit cependant être utilisée avec la perspective durable de nourrir le plus grand monde, et non de réaliser un maximum de profit au détriment de l'environnement et des pays en voie de développement.En effet, les exploitations pratiquant ce type d'agriculture appartiennent majoritairement à de grands propriétaires terriens, qui perçoivent des subventions agricoles élevées pénalisant les pays en voie de développement, et dont l'activité défavorise voire anéantit les petits paysans et les cultures vivrières.L'alternative écologique à l'agriculture intensive est l'agriculture biologique. L'agriculture raisonnéereprésente un entre-deux, car elle s'autorise l'utilisation de produits phytosanitaires mais de façon raisonnable, uniquement s'ils s'avèrent vraiment indispensables, et privilégie les traitements biologiques.
Agriculture bio
Article publié dans Agriculture et développement durableL'agriculture biologique est système d'agriculture qui s'inscrit pleinement dans une démarche de développement durable.C'est un système de gestion de la production agricole qui n'utilise aucun engrais chimique,pesticide, produit industriel de synthèse ouOrganisme Génétiquement Modifié.L'agriculture bio utilise l'interdépendance des végétaux et des animaux pour être productive. Elle pratique le recyclage des matières organiques, la rotation des cultures, respecte les cycles biologiques de l'environnement, vise la préservation des sols, de l'eau, de l'air et des ressources naturelles, ainsi que l'autonomie des agriculteurs.Cultiver bio demande une bonne connaissance des processus agroécologiques, et nécessite plus de main d'œuvre que l'agriculture traditionnelle.Les produits issus de l'agriculture biologique sont réputés pour leurs qualités nutritionnelles et gustatives. Les fruits etlégumes bio ne contiennent aucun résidu de pesticide, et les animaux ne reçoivent aucun traitement pour accélérer leur croissance : ils sont parfaitement sain pour la santé.En France, les produits issus de l'agriculture biologique sont labellisés par le ministère de l'agriculture à travers le label bio, reconnaissable pour le consommateur par le logo AB.L'agriculture biologique a de nombreux avantages :
- elle contribue à la sécurité alimentaire,
- elle ne pollue pas l'eau et permet de diminuer les maladies hydriques
- elle protège la biodiversité
- elle diminue les impacts environnementaux de l'agriculture et sa contribution au réchauffement climatique
- elle incite au développement rural
posté le 01 août à 07:38
Cet article est un ouvre d’art de propagande bio, pleins de fauts et d’accusations sans fond. Exemples : 1) L’auteur parle de la principe de précaution, mais les décisions européens n’ont rien avoir avec précaution, seulement avec du populisme face aux mensonges dispersées par certains agriculteurs bio et ONGs. L’agence européenne pour la sécurité alimentaire a toujours dit qu’il n’y a pas de doutes en ce qui concerne la sécurité des OGMs approuvés pour la vente en Europe. 2) Il dit que la Roumanie a banni les OGMs. Fausse ! Avant de rentrer dans l’UE la Roumanie était content de cultive du soja OGM mais l’UE a insisté qu’ils arrêtent (pour des raisons politiques) avant de rentrer dans l’Union. 3) Il écrit que « Les OGM sont soupçonnés d’avoir des impacts négatifs sur la santé humaine et sur l’environnement » -- oui mais seulement par des ONGs ! Toutes les scientifiques sérieux du monde sont d’accord sur l’innocuité des OGMs de point de vue écologique. 4) Il dit que 59% des français se disent prêts à payer plus pour les produits non-OGM mais ce n’est pas le cas : Seulement 5% des français achètent des produits bio, qui sont par définition non-OGM. 5) Il parle de produits Monsanto que la ancien société chimique—qui n’existe plus depuis 15 ans—a arrêté de fabriquer il y a plus que 40 ans. 6) Il dit que les OGMs « requièrent l’utilisation de Roundup », ce qui est clairement faux. Beaucoup des OGMs sont résistant aux insectes, non aux herbicides, alors l’utilisation de Roundup les tuerait. Etc. Etc. Je m’arrête là mais je pourrais continuer. Enfin on ne peut presque rien croire de ce qu’il écrit. Brandon Mitchener, porte-parole, Monsanto Europe.