Long John Silver T1

Publié le 31 juillet 2014 par 7bd @7BD
Titre: Lady Vivian Hastings Série: Long John Silver T1 Auteurs : Xavier Dorison et MathieuLauffray Éditeur : Dargaud Année : 2007 L'histoire : L'histoire commence en relatant la découverte de Guyanacapac par Lord Byron Hastings en Amazonie en 1875. Lady Vivian Hastings, la femme de Lord Byron Hastings, est quant à elle restée en Angleterre. Considérant son mari comme mort du à son absence prolongée et son manque de nouvelles, elle s'adonne à des plaisirs aux moeurs controversées, ce qui lui vaut de tomber enceinte de Lord Prisham par intérêt (Sa situation financière étant plutôt juste depuis le départ de son mari). Après deux mois de grossesse, elle reçoit la visite de son beau-frère, et d'un des compagnons de son mari sur son épopée... un indien nommé Moxtechica paraissant comme sauvage au milieu de cette « civilisation ». Ceux-ci viennent lui annoncer qu'ils doivent financer une expédition pour retrouver Lord Byron Hastings. Ils vont vendre tous les biens de celui-ci pour la financer. 
Le sort de Lady Vivian Hastings est joué : soit elle finit dans un couvent, soit elle prend les choses en main pour être de l'expédition et établir un plan pour s'approprier une partie du trésor de Guyanacapac. De par son caractère de battante, elle choisit donc la deuxième option.Par l'intermédiaire de son médecin, elle finit par rencontrer notre « héros (ou anti-héros)» Long John Silver et conclure un marché avec celui-ci. Alors, Long John Silver rentre en action, et nous montre toute l'étendue de son talent pour recruter en moins de deux tout un équipage, et éliminer l'armateur choisi par le beau-frère de Lady Vivian Hastings... l'aventure commence... Mon avis : En avril 2013, nous avions laissé nos impressions sur le tome 4 de cette fabuleuse série qu'est « Long John Silver », il nous a donc paru évident de repartir sur le premier tome de cette belle série sur la Piraterie. Qui n'a jamais rêvé d'être pirate ? Qui n'a jamais joué aux pirates dans sa jeunesse ? Mais avant de commencer le commentaire de cette BD, il me semble bon de rappeler les différences notables entre Pirate (ou Boucanier), Corsaire et Flibustier. En effet il arrive souvent que nous fassions l'amalgame entre ces trois termes. Pour résumer :
  •        Le Pirate est un bandit des mers qui agit pour son propre compte (A noter qu'un Boucanier est strictement la même chose, ce nom est dû uniquement à la région dans laquelle il sévit : les mers des caraïbes). Le pirate s'attaque à tous types de navire.
  •    Le Corsaire pratique les mêmes activités qu'un pirate, mais sous couvert d'une « autorisation » d'un état ou gouvernement (via une lettre de marque). Le corsaire navigue avec un navire civil armé et ne s'attaque qu'aux navires de commerce et laisse les navires de guerre aux armées. Ceci dit, un corsaire capturé est considéré comme prisonnier de guerre.
  •    Le Flibustier est lui simplement un « mercenaire » des mers. Il se loue au plus offrant, il peut être, par conséquent, corsaire, simple marin de commerce ou pirate.
Pour en revenir à notre BD, Xavier Dorison et Mathieu Lauffray nous offrent leur imagination, et leur interprétation sur ce personnage roublard, célèbre et fascinant du roman « l'île au trésor » de Robert Louis Stevenson. On y reconnaît tout le talent de Mathieu Lauffray en regard du dessin particulièrement travaillé sur les costumes et décors, et de Xavier Dorison, sur l'ambiance de cette Angleterre de l'époque. Les couleurs apportent aussi beaucoup à cette atmosphère sombre, et aux mœurs à la fois légères et dures par côté et par d'autres très représentatives de l'époque Xavier Dorison nous livre un « Long John Silver » plutôt charismatique, fédérant seshommes, et qui plus est redoutable guerrier vis-à-vis de son handicap bien connu : la jambe de bois Le sombre prologue de cette série m'a conquis, enchanté, et m'a laissé l'envie de fredonner ce refrain du film « Pirates des caraïbes » : Yo ho sur l'heure
Hissons nos couleurs.
Hissez haut, l'âme des pirates
Jamais ne mourra.
Yo ho quand sonne l'heure
Hissons nos couleurs.
Hissez haut, l'âme des pirates
Jamais ne mourra.
Yann