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Bordeaux : Pavie Macquin 2004 et Larcis Ducasse 2006, et fromages...

Par Daniel Sériot

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Nous passons aux fromages. Ce sont des vins de Bordeaux qui sont prévus, aussi orientons-nous nos choix sur du Saint Nectaire, un Comté de huit mois d'affinage seulement, une tomme de vache.

Après l'achat de ces fromages, je les ai maintenus dans un endroit surélevé de notre cave, naturellement sous terre et donc à température constante, c'est à dire les plus hautes marches pour y accéder. Les fromages ont tout naturellement continué leur affinage. Tels qu'ils ont été présentés, ils ont été un régal. Les vins de Bordeaux se soumettent volontiers au Saint Nectaire, et à toute tomme de vache. Le choix du Comté de huit mois est inédit dans notre pratique, mais il s'est révélé intéressant.

Les amatrices de Champagne ont pour elles du Maroilles dont l'accord n'est plus à démontrer.

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Les vins ont été mis en carafe trois à quatre heures avant la dégustation

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Saint Emilion : Larcis Ducasse 2006

La robe est profonde, avec un liseré de couleur sanguine. Le nez est expressif et séduisant, avec des arômes de cerises noires, de mûres, d’épices douces, agrémentés de notes florales, et d’élevage pas encore entièrement fondu en retrait. La bouche est veloutée, les tannins fins et mûrs sont enrobés par une chair élégante, et de trament dans un corps fuselé bien dessiné, souligné par des fruits avenants. La finale est allongée, d’un bon maintien ( tannins plus fermes et crayeux), élancée, très fraîche ( acidité un rien vive) mise en valeur par les saveurs révélées à l’olfaction. Note potentielle 16, note plaisir 15,5. A attendre 4 à 5 ans

Saint Emilion : Pavie Macquin 2004

La robe est profonde, de teinte sanguine au bord du disque, le bouquet net et intense, évoque les cerises mûres, la boite à épices, les truffes noires, avec des notes de cassis et très légèrement réglissées ; l’élevage discret n’est pas encore complètement fondu. La bouche est très veloutée en attaque, les tannins sont habillés par une chair bien formée, qui offre une plaisant velouté de texture dans un centre plein, sphérique et puissant (dans le contexte du millésime) rehaussé de fruits gourmands. La finale est longue, énergique, tout en conservant une agréable douceur tactile, fraîche et savoureuse (fruits, épices, truffe, notes florales) . Noté 17, note plaisir 16,5. Plateau de maturité dans cinq ans.

Posté par Daniel S à 00:02 - Accords mets/vins - Commentaires [0] - Permalien [#]

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