The Night Shift

Coucou les amis! Alors, aujourd’hui, je me prépare à l’une de ces rares journées où on va faire du shopping en famille (oui, même Papa vient avec, comme ça, on est au moins deux à râler). Mais avant de partiiiiiir (c’est pas une chanson, ça?), il fallait que je vous fasse un tit article.

Car oui, ENFIN, j’ai regardé cette série qui me faisait de l’oeil depuis qu’elle avait été annoncée (et depuis que l’acteur principal avait été annoncé, soyons honnête), The Night Shift.

Et même si j’en parle beaucoup moins bien que Tequi, je vais faire de mon mieux pour vous donner envie. ;)

‘A night shift’, en anglais, c’est tout simplement la garde de nuit dans les hôpitaux, et plus particulièrement aux urgences. Vous savez, ces gens qui doivent se démerder de 19h à 9h le lendemain sans chirurgien voire sans rien du tout les jours d’orage? Yeah, right.

The Night Shift suit donc l’une de ces fameuses équipes de nuit qui, pour l’occasion, est majoritairement constituée de médecins de guerre. Parce que, si vous êtes pas au courant, ils savent faire une trachéo avec un bic. Hein, Owen?

Bref, sans faire de crossover, on avait parlé de cette série comme ‘la nouvelle Grey’s Anatomy‘ et là, j’ai envie de dire: NON! D’abord, dans Grey’s Anatomy, ce sont les mamours des médecins qui sont mis en avant, alors qu’ici, c’est leur vie en général et leurs problèmes en particulier, et seules deux de ces plotlines concernent une histoire d’amour. Refreshing as hell.

Ensuite, et comme on se trouve, quand même, dans une série plus ou moins familiale, même s’il y a des morts et des vilaines blessures avec des noms très compliqués, on fait jamais dans le gore. Jamais. Comme ER/Urgences autrefois, quand la télé était bien. (Carteeeeeeeer!)

Tequi avait titré son article sur The Night Shift en disant: "Adrénaline sous perfusion". Et c’est bien ça. Car une nuit, pour ceux qui dorment, c’est court. Pour ceux qui voient arriver blessé sur blessé et junkie sur junkie, ça peut être très long. Et si certains épisodes paraissent un peu moins pressés que les autres, il y en a certains qui vous mettent tous simplement les boules. Voilà. Comme l’épisode 5 pendant une tempête qui coupe l’hôpital du monde, ou le final en deux parties qui m’a fait hurler plus d’une fois.

Comme dans toutes les séries, however, et a priori encore plus dans ces séries médicales où, comme on comprend rien au jargon, faut bien se raccrocher à quelque chose, ce sont les personnages qui sont donc au centre de l’intrigue. Allons-y donc!

Le héros de l’histoire, c’est TC Callaghan, vétéran de la guerre en Afghanistan où il a perdu son frère Thad, et qui s’en sort donc avec un stress post-traumatique assez grave même s’il le cache à tout le monde. Ce ptit génie peut vous réparer quelqu’un en deux temps trois mouvements, et ce, généralement, à l’arrache. Il est incarné par mon ptit chouchou Eoin Macken, Irlandais qui pour l’occas’ a essayé d’imiter l’accent pourrave américain, et je suis bien contente qu’il n’y soit pas totalement arrivé. Si vous vous posez la question, vous, fans de Merlin dans le fond, OUAIS, on le voit en torse nu deux trois fois… Gniark. :p

A ses côtés, on retrouve le Dr Jordan Alexander, son ex petite-amie qui a la charge de la garde de nuit et qui fait tout pour canaliser son ex-boyfriend avec ses idées foireuses. Elle est incarnée par Jill Flint, que vous aurez pu entrapercevoir dans The Good Wife ou encore Royal Pains.

Drew Alister est un médecin qui compte faire ses preuves sur le terrain de guerre, et pour ce faire, il cache un lourd secret à son entourage. Il est incarné par Brendan Fehr, la belle gueule de CSI: Miami ou encore celui qui se cache derrière les traits de Jared Booth, le ptit frère de Seeley dans Bones.

Autour de ces trois-là, on retrouve Paul et Krista, les deux internes; Molly, l’infirmière-chef; Kenny, l’infirmier; ou encore Scott, le chirurgien et fiancé de Jordan.

Et aussi Landry de la Cruz, la psychologue, interprétée par Daniela Alonso, la Nora de Revolution.

Mais bon, vous l’aurez compris, étrangement, ce ne sont pas ces gens-là mes préférés. Nan, pas même TC malgré qu’il soit, je le conçois, une version docteur de Gwaine mon aimé.

Nope. Il y en a deux qui dament le pion à tous les autres. ;)

Le premier, c’est Topher, meilleur ami de TC avec qui il a fait la guerre et accessoirement, selon moi, LE personnage le plus attachant de la bande. Il est incarné par Ken Leung, qui a, vous vous en souvenez sans doute, joué un porc-épic sadique dans X-Men III (bien que j’essaie toujours d’oublier l’existence de ce film).

Et le second, c’est le patron, Michael Ragosa, qui, si au départ c’est un gros con, parvient  à me tirer des "Aaaaaaw" bienvenus, parce que, je sais pas, il est trognon. ^^ Il est incarné par Freddy Rodriguez, qu’on aura pu voir dans Ugly Betty, Six Feet Under ou encore Poseidon, le film.

Bref, vous l’aurez compris, tous les personnages de la série, sans exception, sont hyper attachants. C’est peut-être finalement CA, la force de The Night Shift. ;)

Je ne peux que vous pousser à la commencer en tout cas, parce que, grande bonne nouvelle, elle a été renouvelée pour une deuxième saison de 14 épisodes! :D