Après un sixième volet plutôt lent, très bavard et assez moyen, cet album qui reprend les épisodes US Dark Reign: The List – Avengers 1, New Avengers Annual 3, New Avengers (2005) 61-64, New Avengers Finale 1 et MARVEL ICONS (V1) 65 à 69, (V2) 1 est plus dynamique, mais finalement toujours aussi médiocre au niveau du scénario. Le lecteur a donc droit aux quatre épisodes du cross-over « Siege », ainsi qu’à divers chapitres liés aux évènements, qui se concentrent sur un personnage ou un groupe en particulier, mais qui n’apportent finalement pas grand-chose à l’ensemble.
Emmené par un Clint Barton bien décidé à mettre fin au règne de Norman Osborn, Bendis lance ses personnages dans une série d’affrontements qui ont pour but principal de remettre les pendules à zéro. L’ancien Bouffon Vert, qui avait profité du grabuge provoqué par l’invasion secrète des Skrulls pour prendre le pouvoir sur la communauté super-héroïque, est donc écarté. Captain America est ressuscité et contribue à la victoire des Avengers lors du siège d’Asgard. Et pour que le statuquo soit total, hop, on abolit la loi de recensement des super-héros. Voilà, Bendis a fait le ménage et refermé toutes les portes de ses intrigues, avec pour résultat un tome parfois chaotique et confus, plus porté sur l’action, qui a beaucoup de mal à convaincre.
Au niveau du graphisme, plusieurs artistes se relaient lors des one-shots, mais l’on retiendra surtout la prestation d’Olivier Coipel, qui assure la partie visuelle lors des quatre épisodes de « Siege ».
Décevant !