Après un peu plus d'une semaine de vacances et de repos, me voici de retour parmi vous pour vous parler du célèbre roman de Richard Bach, Jonathan Livingston le goéland. Je l'avais repéré sur le blog de Métaphore (qui l'avait présenté dans le cadre de son challenge "Romans cultes") lors du commencement de mon blog il y a de ça un an, mais Jonathan Livingston le goéland de Richard Bach était un roman culte... que je ne connaissais pas du tout auparavant ! Encore une découverte effectuée grâce aux blogs de lectures !
Je l'ai lu il y a quelques mois, mais avec le retard que j'ai accumulé et dont je n'arrive pas à me défaire, je vous en parle seulement aujourd'hui. Mes souvenirs de ce court roman sont désormais assez flous car je n'avais pas été spécialement emballée par cet hymne à la liberté et à la quête de soi. Je l'ai reparcouru il y a peu pour me rafraichir la mémoire et écrire au mieux cet article, mais le constat est toujours le même, voir pire : je n'ai décidément pas aimé ce court roman. Je vais bien évidemment vous dire pourquoi.
Alors que je pensais avoir à faire à un classique de la littérature américaine adulte, je me suis très vite rendue compte que Jonathan Livingston était en réalité un livre qui se destinait davantage à un lectorat jeunesse, ce qui n'était pas indiqué dans mon édition. Cette première mauvaise surprise m'a, je l'avoue, un peu gâché mon plaisir de lecture. Je me suis sentie flouée, comme si il y avait eu une erreur sur la "marchandise".
Pourtant, lorsque j'avais lu la quatrième de couverture, j'avais trouvé le thème, quoique enfantin, parfaitement adapté pour les adultes, car Jonathan Livingston le goéland aborde des notions universelles qui s'apparentent parfois à de la philosophie (qui concernent donc tout le monde) telles que la liberté ou encore le droit à la différence qui est étroitement lié à la notion de tolérance. Ces concepts, sont émaillés tout au long du roman et sont assez redondants, ils donnent l'impression que le récit tourne en rond, ce qui n'est jamais agréable pour un lecteur.
Mais ce qui m'a particulièrement déplu, c'est le style de l'auteur, Richard Bach. Je l'ai trouvé très lourd et très répétitif. Il est en totale contradiction avec l'histoire développée dans le roman qui appelé à être tout en légèreté et en finesse. Le récit porte sur l'histoire d'un jeune goéland pas comme les autres, qui préfère voler dans les cieux pour le plaisir plutôt que de chasser afin de se nourrir. Cette particularité fait qu'il va être exclu de sa communautée très terre à terre, mais Jonathan va très vite découvrir qu'il n'est pas le seul à être passionné par le fait de voler et de se sentir libre, d'être heureux dans le ciel.
Néanmoins, si le style est loin d'être des plus légers, les descriptions des heures de vol de Jonathan sont, selon moi, particulièrement bien décrites et détaillées. On sent que l'auteur a réellement pris plaisir à raconter les sensations que provoquent les longues heures de vol dans le ciel. On comprend tout de suite pourquoi lorsque l'on sait que Richard Bach est un ancien aviateur de L'US Air Force, il sait donc très bien de quoi il parle.
Malgré tout, je n'ai pas trouvé que l'histoire était très palpitante, ni très intéréssante. Je me suis demandé si l'ennui que j'ai pu éprouvé au cours de ma lecture n'était pas dû au fait que ce roman avait peut-être mal vieilli et qu'il ne faisait plus d'échos aujourd'hui. Ce court roman a pourtant été écrit dans les années 1960, il n'est pas si vieux que cela, mais parfois il faut admettre que tous les livres ne vieillissent pas très bien. Dans le même genre je vous conseillerais plutôt de lire ou de relire Le petit prince d'Antoine de Saint-Exupéry qui n'a pas pris une ride.
Cette lecture a été effectuée dans le cadre de plusieurs challenges auxquels je participe. Elle est une participation à la séssion du mois d'Avril (!!!!!) du Jacques a dit chez Métaphore, mais c'est aussi une participation au challenge "Romans Cultes" toujours chez Métaphore. De plus, en tant que roman culte, Jonathan Livingston a connu une adaptation cinématographique réalisée par Hal Bartlett en 1973, ce qui me permet donc de placer ce billet dans le cadre de mon challenge La littérature fait son cinéma saison 4 ! En plus, il compte pour le Plan ORSEC 2014 chez George.