Belle mais malheureuse
Par Mélissa Lévesque
La semaine dernière, j’ai vu des choses horribles. Bon, il n’y avait pas de corps décapités ni de sang, mais il y avait du malheur. J’ai vu des jeunes filles s’empêcher de faire certaines activités pour ne pas «mouiller leurs cheveux», «briser leur manucure» ou «devoir porter des vêtements moins avantageux». Ça m’a fait de la peine. Et j’ai eu envie de vous en parler. Ces temps-ci, je vous parle beaucoup de sujets plus personnels, mais je crois qu’entre filles, on a besoin de se dire ces choses là…
On a besoin de se dire qu’une belle fille, ce n’est pas une fille bien coiffée, c’est une fille heureuse. Et une fille heureuse, ce n’est pas une fille «full fashion», c’est une fille qui est capable de s’amuser dans la vie… Une fille qui rit, qui n’a pas peur du ridicule, qui sait s’amuser, ça dégage un je-ne-sais-quoi de beaucoup plus attirant qu’une fille qui s’empêche de faire des activités amusantes seulement pour son apparence.
Je sais qu’à un certain âge, le besoin de plaire est encore plus présent. Je sais qu’à l’adolescence, on a vraiment de la difficulté à mettre nos complexes de côté. Je sais qu’il y a certaines périodes où on se trouve laides… Mais je sais aussi qu’une fille qui n’a pas de plaisir dans la vie, c’est une fille qui, au fond, ne sera jamais réellement belle.