Il paraîtrait...

mercredi 30 juillet 2014

- que le vice-Premier ministre turc estime, puisqu’il l’a dit, qu’une femme ne doit pas rire fort devant tout le monde, qu’elle doit absolument conserver sa décence à tout moment. Absolument. Il a raison. Je ne vous fais pas un dessin, c’est indécent. Si ces êtres-là, les femmes, osent rire à gorges déployées, c’est-à-dire seins nus quasiment, c'est indécent, y compris si elles ont entendu quelque chose de très drôle. Car elles n’auraient pas dû l’écouter. Ça aussi, c’est indécent, une femme qui tend l’oreille, qui essaie de percevoir l’immense humour des hommes, qui eux, montrent en toutes circonstances une droiture morale que les femmes, si elles avaient le droit de les regarder, pourraient essayer d’imiter, puisqu’elles ne l’égaleront jamais, de façon évidente. A bas le politiquement correct, au pilori l’ouverture d’esprit, qu’on décapite la tolérance, qu’on extermine l’humanisme, puis, après, on prend un café.

- qu’avant, on ne les voyait pas, ou parfois la nuit, subrepticement. Ils se cachaient et rongeaient en cachette, ce qu’ils pouvaient, ce qu’on laissait. Mais les voilà qui viennent en plein jour, sur les jardins du Louvre, s'approchent des gens qui pique-niquent pour prendre des miettes de pain. Les rats prennent de l’assurance ! Ils n’attaquent pas encore. Mais ça va venir. Chaque chose en son temps. Petit à petit, le rat va envahir Paris. Le service d'hygiène de la Ville de Paris a été mobilisé pour limiter au maximum la prolifération de l'animal. Sans succès. Les entreprises de dératisation échouent dans leur tâche. A ceux qui auraient l’idée saugrenue d’aller grignoter près du musée, préparez-vous des sandwiches au raticide, équipez-vous d’un lance-flammes, ou de grenades, ne cherchez surtout pas de solution ni intelligente ni écologique. A bas le politiquement correct, au pilori l’ouverture d’esprit, qu’on décapite la tolérance, qu’on extermine l’humanisme, puis, après, on prend un café.

- que dans La Voie du musulman, un ouvrage disponible sur le site de PriceMinister, la Fnac, Amazon ou encore certains magasins Carrefour, on peut lire que « l'hérétique est passible de la peine de mort ». Déjà, petit un, qui ne l’a pas vu, le livre, ne peut pas l’affirmer, qu’elle y est, la phrase, et l’information relayée par les journaux, hein, bon, on le sait, elle n’est pas sûre. Petit deux, quelqu’un qui ne sait pas lire ne l’aura pas lue. Petit trois, la phrase est sortie de son contexte. Petit quatre, l’hérétique, qui donc s’oppose, dans ces idées et propos, à la religion, quelle que soit la religion d’ailleurs, non seulement est passible de peine de mort, mais la mérite. Petit cinq, tous les hérétiques du monde la méritent, mais après tortures. C’est un minimum, non ? A bas le politiquement correct, au pilori l’ouverture d’esprit, qu’on décapite la tolérance, qu’on extermine l’humanisme, puis, après, on prend un café.