Henry Danger // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Henry Danger est une toute nouvelle série de Nickelodeon racontant les aventures d’un super-héros qui va rencontrer Henry, un enfant de 13 ans pas comme les
autres. Créée par Dan Schneider (Sam & Cat, Victorious, iCarly, Zoey 101), on peut dire que c’est un
créateur assez prolifique pour la chaîne, leur ayant fourni quelques hits. Le problème avec Henry Danger c’est que ce n’est malheureusement pas du tout mon truc. Ce genre de
séries n’aurait probablement pas été non plus mon genre de séries que j’avais 13 ans. Disons que le style, la manière dont tout cela est fait, paraît tellement vieillotte. On a l’impression que
Dan Schneider est revenu à quelque chose de tellement plus rustique dans sa manière de faire des séries que l’on se demande bien où sont passées les Victorious
et autres séries qu’il a pu développer ces dernières années. Car mine de rien, Victorious a beau être ce qu’elle est, c’est le genre de séries que j’aurais pu suivre quand
j’étais beaucoup plus jeune. Henry Danger tente alors de surfer sur la vague des super-héros qui est très à la mode ces dernières temps (et qui risque bien d’avoir un vrai retour
de bâton assez rapidement si la quantité de films et séries du genre continue de s’accumuler autant).
Henry est un enfant de 13 ans pas comme les autres. Il est Kid Danger et aide son acolyte, Captain Man, à sauver le monde. Il doit tout faire pour que ses amis ne découvrent pas son
secret.
- Que fais-tu là ? Tu vas bien ?
- Oui, je vais très bien
- Ca t’as fait mal ?
- Oui, tu m’as frappé avec un gros bâton. Mais cela ne me fait déjà plus mal.
- Tu te rends compte, tu es devenu spécial.
Voilà comment l’on pourrait résumer l’introduction et je dois avouer que c’est loin d’être glorieux. La suite de l’épisode nous plonge dans le présent, ce qui est donc tout de suite un peu plus
intéressant que le reste. Enfin, en apparence.
Car toute l’intrigue de ce premier épisode était certainement tout droit sortie de l’imagination d’un enfant qui vient de s’amuser dans la maison à boules de Ronald McDonald dans
l’un des restaurants de la chaîne de fast-food. Ce n’est pas ce que j’ai envie de voir. L’humour vient donc cruellement à manquer et ce n’est pas le potentiel qui manquait pourtant de faire une
comédie amusante sur l’univers des super-héros, tout en conservant un ton très enfantin. Car je n’aurais rien contre suivre une série de ce genre là avec un ton ciblant les enfants. Après tout,
même à mon âge on a encore le droit d’avoir un esprit d’enfant, par nostalgie j’entends bien. Sauf que rien ne fonctionne de ce point de vue là et c’est bien dommage. J’aurais tellement apprécié
que Henry Danger développe un peu plus le côté un peu léger mais Captain Man est un héros ridicule, anti-charismatique qui en fait des tonnes pour pas grand
chose. Le fait qu’il soit aussi narcissique et orgueilleux mais que les enfants l’adore est presque antinomique. On se demande donc ce qu’il s’est passé dans la tête des scénaristes tout de
même.
Note : 2/10. En bref, ridicule et bien trop narcissique, le héros n’aide pas à apprécier une comédie aussi vieillotte.