Matador // Saison 1. Episode 2. The Naked and the Dad.
Qu’on se le dise, Matador est une série complètement stupide. Surtout que j’ai pu découvrir que Tony Bravo, cet agent des stups qui se retrouve infiltré chez les Los
Angeles Riot était en pleine opération illégale. En effet, la CIA n’a pas le droit de gérer ce genre d’opérations sur le sol américain, contrairement au FBI. Du coup, on se demande où
est ce que Jay Bettie, Dan Dowrkin, Andrew Orci et Roberto Orci ont bien pu avoir cette idée dans la tête de faire en sorte que
Bravo travaille avec la CIA. Certes, CIA c’est plus classe que FBI dans le sens où il y a moins de séries sur la CIA mais peu importe, je trouve ça légèrement dommage. Cela n’entache cependant
pas mon envie de voir la suite et « The Naked and the Dad » continue de me donner envie. C’est crétin comme série, il n’y a pas grand chose de très intelligent, mais le
tout fonctionne plutôt bien grâce à la belle énergie qui se dégage. Après une introduction assez amusante et à l’ambiance très décontractée, nous avons donc encore une fois l’occasion de voir
quelque chose du même genre. Sauf pour le cas de la semaine celui de deux amies qui sont à le terrasse d’un café. L’une des deux meurt d’un empoisonnement. Il se trouve que c’était destiné à une
autre personne au départ : son amie.
L’intrigue va emmener Bravo dans un premier temps épauler cette jeune femme qui avait besoin de réconfort et puis rapidement elle va se rendre compte que Bravo est quelqu’un d’étrange et donc
elle va tout faire pour savoir ce qu’ils cachent, lui et son ami sur la photo. Côté intrigue, je dois avouer que l’on a vu beaucoup mieux. Surtout que c’est écrit à la truelle et qu’il n’y a pas
vraiment d’égare pour la cohérente (mais ça, c’est le cas depuis le pitch de la série, donc on va fermer les yeux). Cette partie de l’épisode manque au début cruellement de rythme. On n’avait
certainement pas besoin de voir Bravo tomber dans les bras de cette femme et faire autre chose que discuter. C’était un moyen de prouver qu’au fond on est sur une chaîne qui s’amuse avec tout le
monde et où le sexe n’est pas un problème. Je suis cependant beaucoup plus intéressé par le reste et notamment tout ce qui se déroule chez les Los Angeles Riot. Que cela soit avec cette reporter
qui a envie de faire une interview de Bravo ou encore son rival, toujours là pour jouer au kéké des plages à faire tomber sa serviette comme si la vulgarité l’emportait sur le côté assez renfermé
et amusant de Bravo.
Note : 5/10. En bref, sans être une série particulièrement bonne sur le fond, elle y met les formes.